Résultats :Il s'agissait de 1 homme et 6 femmes ayant un âge moyen de 36,85 ans. Dans trois cas, le siège de ces adénomes était le palais osseux, dans deux cas au niveau du voile, dans deux cas aux lèvres. Le délai moyen de diagnostic était de 3 ans et 10 mois. La tuméfaction a été la manifestation clinique observée dans tous les cas. La TDM a été réalisée dans tous les cas, associée à l'IRM dans 2 cas. Le traitement était chirurgical dans tous les cas. L'histologie a confirmé le diagnostic d'adénome pléomorphe. Il était bénin dans tous les cas. La récidive n'a pas été observée sur un recul de 3 ans et 6 mois.conclusion : Les adénomes pléomorphes des glandes salivaires accessoires ont une évolution lente. Ils doivent être évoqués devant toute formation tumorale indolore de la muqueuse buccale, développée sous une muqueuse saine. Une exérèse tumorale avec une marge de 5 mm de tissu sain est le traitement adéquat. Les risques de récidive et de transformation maligne imposent une surveillance prolongée.
RÉSULTATS
AOS 271 l AVRIL 2015Spécial pathologie Hamama J., EL Khayati S., Arrob A., Khalfi L., Abouchadi A., Elkhatib M. K. qui s' est manifestée par un nodule, dur, bien limité et plus proche de la muqueuse que de la peau tardivement voussurée. Le délai moyen de découverte était de 4,5 mois. Nous avons effectué l' exérèse chirurgicale de ces masses sous anesthésie générale par voie endobuccale (fig. 4). L' examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic d'adénome pléomorphe : bénin et encapsulé dans tous les cas. Le recul moyen était de 3 ans 6 mois, aucune récidive n'a été observée.
DISCUSSIONLes tumeurs des glandes salivaires accessoires repré-sentent 15 % à 20 % des tumeurs des glandes salivaires [1,2]. L'adénome pléomorphe est la tumeur la plus commune (50 %) des glandes salivaires principales et accessoires [3]. Approximativement, 80 % des AP se développent au niveau de la parotide, 8 % au niveau de la glande submandibulaire et 7 % au niveau des GSA. Il représente le type histologique le plus fréquent (70,6 à 100 %) des tumeurs bénignes des glandes salivaires accessoires avec un siège de prédilection au niveau du palais [4]. L' AP des GSA affecte plus souvent la femme que l'homme avec des ratios variables selon les différentes études 1/1,1 [5] et 1/3,2 [6]. Dans notre série, le sex-ratio était de 0,16. L'âge préférentiel de survenue de l' AP varie entre 30 et 40 ans [7]. Il était de 36 ans pour nos malades. Dans la tranche d'âge pédiatrique, les tumeurs des glandes salivaires sont extrêmement rares [8][9][10][11]. En effet, la localisation palatine chez des enfants de moins de 14 ans a été décrite uniquement dans cinq publications de toute la littérature anglaise [12][13][14][15] ; dans notre série, nous avons rapporté un seul cas.La symptomatologie clinique dépend de la taille et de la localisation tumorale [16]. Au niveau de la cavité orale, on décrit souvent une tuméfaction indolore évoluant sous une muqueuse normale [17][18]. L' AP du palais est souvent de siège postérolatéral, bridé entre la voûte ...