Qian, P. and Schoenau, J. J. 2000. Fractionation of P in soil as influenced by a single addition of liquid swine manure. Can. J. Soil Sci. 80: 561-566. Limited information exists as to the short-term effect of liquid swine manure on P distribution in soil. To address this issue, forms and distribution of inorganic P (P i ) and organic P (P o ) at 2 wk and 16 wk after manure addition were investigated through a sequential extraction procedure. An Orthic Black Chernozem was sampled from a field research plot (Dixon, SK) without previous manure and urea additions. Liquid swine manure and urea were applied at rates of 0, 100 and 400 mg N kg -1 , corresponding 10 and 40 mg P kg -1 from manure. Manure addition did not increase the most labile P fractions in soil. Instead the initial fate of the P from the manure was mainly to enter moderately labile and stable fractions such as calcium phosphate and organic P forms. This is consistent with observations in the field that a single application of swine effluent does not have a large impact on extractable "available" P in the soil. Further studies are needed to determine how much manure P loading is required for saturation of the "fixed pool" of P in Saskatchewan soils.Key words: Phosphorus fractions, sequential P extraction, incubation, urea, swine manure, anion exchange membrane Qian, P. et Schoenau, J. J. 2000. Répartition des formes de P dans le sol après un simple apport de lisier liquide de porc. Can. J. Soil Sci. 80: 561-566. Il existe peu de données sur les effets à court terme du lisier liquide de porc sur la répartition du phosphore (P) dans le sol. Nous avons donc examiné, par une technique d'extraction séquentielle, les formes et la répartition du P minéral (Pm) et du P organique (Po), 2 et 16 semaines après l'épandage du lisier. Nous utilisions un chernozem noir orthique, faisant partie d'un champ expérimental (Dixon, Saskatchewan) n'ayant reçu auparavant ni fumier ni urée. Le lisier de porc et l'urée étaient apportés aux doses de 0, 100 et 400 mg N kg -1 de sol, correspondant à 10 et 40 mg P kg -1 dans le cas des traitements avec lisier. L'apport de lisier ne causait pas d'augmentation des fractions P les plus labiles. Le sort initial du P provenant du lisier était de se lier aux fractions modérément labiles ou stables, comme le phosphate de calcium et les composés organiques de P. Ceci concorde avec les observations faites au champ montrant qu'un apport unique de lisier de porc n'a pas d'impact considérable sur le P «disponible» extractible dans le sol. Il reste à déterminer quelle charge de P sous forme de fumier il faudrait pour saturer le pool fixé de P dans les sols de la Saskatchewan.