Nous savons aujourd'hui combien sont nouées formes de pouvoir et « raison statistique » (Desrosières 2010), combien la fabrication de la valeur, de l'économie-monde, des collectifs, des processus de subjectivation, … de nos modes d'existences, se réalise par la mathématisation et la codifi cation des relations (Lessig 2005), la prolifération des applications qui les accompagnent et un « désir de données » incessamment nourri (Carmes, Noyer 2015). De même, alors que ne cesse de s' enrichir le programme d'une «socioinformatique» visant à «rematérialiser le social» (