This paper explores the construction of organizational crisis through the discourse of media. Using a critical sensemaking framework, the authors conclude that the media serve as a disproportionate influence in the creation of plausible organizational narrative after crisis. They implicate the practices of journalistic work and the relationships between news workers and those holding power in organizations. They use the 1992 explosion at the Westray coal mine in Nova Scotia, Canada, where 26 men died, to illustrate these contentions. They find that among available and plausible early narratives of this event, enactment of a discourse of natural disaster and tragedy has prevailed over those that incorporated human agency and organizational culpability.Résumé : Cet article explore la construction de crises organisationnelles faite par le discours médiatique. Utilisant un cadre critique pour interpréter les faits, les auteurs concluent que les médias ont une influence disproportionnée dans la création d'une narration organisationnelle plausible après une crise. Pour expliquer cette influence, les auteurs impliquent les pratiques du travail journalistique ainsi que les relations entre les travailleurs des médias et les détenteurs du pouvoir dans les organisations. Ils illustrent ces affirmations en se rapportant à l'explosion de 1992 dans la mine Westray en Nouvelle-Écosse, Canada, où 26 hommes sont morts. Ils trouvent que, parmi les premières narrations disponibles et plausibles de cet événement, la promulgation d'un discours de désastre naturel et de tragédie l'a emporté sur les discours incorporant l'action humaine et la culpabilité organisationnelle.