Au sein de la communauté du peuple (Volksgemeinschaft) nazie, chaque corps joue un rôle déterminé par son identité biologique, notamment sexuelle. Par conséquent, l’historiographie s’est beaucoup intéressée aux corps des femmes sous le nazisme et aux politiques ayant cherché à les contrôler. Pourtant, le corps féminin disparaît des études lorsqu’il atteint un âge avancé. Mobilisant des publications sur la ménopause et un corpus de publicités pour des produits anti-âge destinés aux femmes, l’auteure propose d’observer les représentations du corps des femmes vieillissantes sous le régime nazi et démontre que l’image d’une féminité « problématique » se prolonge jusque dans la vieillesse.