Background: Medication errors at hospital admission, though preventable, continue to be common. The process of medication reconciliation has been identified as an important tool in reducing medication errors. The first step in medication reconciliation involves documenting a patient’s best possible medication history (BPMH); at the authors’ tertiary pediatric hospital, this step is completed at time of admission by resident physicians.
Objectives: To describe and quantify the completeness of admission BPMH by resident physicians for pediatric inpatients with asthma.
Methods: This single-centre, retrospective chart review evaluated documentation of admission medication reconciliation for pediatric inpatients with asthma who were admitted between January 2016 and December 2017. Medication reconciliation forms were deemed incomplete if records for asthma medications were missing drug name, inhaler strength or oral drug dose, directions for use, or evidence of reconciliation.
Results: A total of 241 charts were evaluated, of which 97 (40%) had incomplete documentation for at least 1 medication; in particular, 48 (37%) of the 130 inhaled corticosteroid orders were missing inhaler strength. For most of the charts with incomplete medication history (68% [66/97]), no reason was documented; however, review of the medication reconciliation forms and physician notes revealed that families might have been unsure of a patient’s home medications or physicians might have left it to the pharmacy to clarify medication doses.
Conclusions: Documentation of inhaler medications on admission medication reconciliation forms completed by resident physicians for pediatric patients with asthma was often incomplete. Future quality improvement interventions, including resident and patient education, are required at the study institution. Collaboration with pharmacy services is also likely to improve completeness of the medication reconciliation process.
RÉSUMÉ
Contexte : Bien qu’elles soient évitables, les erreurs de médication au moment de l’admission à l’hôpital sont encore répandues. Le processus du bilan comparatif des médicaments a été reconnu comme étant un outil important pour réduire ces erreurs. La première étape du bilan comparatif des médicaments vise à décrire le meilleur schéma thérapeutique possible (MSTP) du patient; dans l’hôpital pédiatrique tertiaire des auteurs, les médecins résidents se chargent de cette étape au moment de l’admission.
Objectifs : Décrire et quantifier le degré d’exhaustivité du MSTP réalisé par les médecins résidents pour les patients en pédiatrie souffrant d’asthme.
Méthodes : Cet examen rétrospectif unicentrique des dossiers a permis d’évaluer l’élaboration du bilan comparatif des médicaments à l’admission en pédiatrie des patients souffrant d’asthme entre janvier 2016 et décembre 2017. Les formulaires de bilan comparatif des médicaments étaient jugés incomplets si les dossiers relatifs aux médicaments contre l’asthme n’indiquaient pas le nom du médicament, la force de l’inhalateur ou la dose orale du médicament, le mode d’emploi ou les preuves de conciliation médicamenteuse.
Résultats : L’évaluation portait sur 241 tableaux; au moins 1 médicament manquait dans la description de 97 d’entre eux (40 %); en particulier la force de l’inhalateur ne figurait pas dans 48 (37 %) des 130 ordonnances relatives aux corticostéroïdes administrés par inhalation. La plupart des tableaux dont l’histoire pharmacothérapeutique était incomplète (68 % [66/97]) n’en indiquaient pas la raison; cependant, l’examen des formulaires du bilan comparatif des médicaments et les notes des médecins ont révélé que les familles n’étaient peut-être pas certaines des médicaments que le patient prenait à domicile ou que les médecins auraient pu laisser aux pharmaciens le soin de clarifier les doses.
Conclusions : La description des médicaments administrés au moyen d’inhalateurs au moment de l’admission, figurant sur les formulaires du bilan comparatif des médicaments remplis par les médecins résidents pour les patients en pédiatrie souffrant d’asthme, était souvent incomplète. De futures interventions sur l’amélioration de la qualité, y compris les instructions données au patient et au résident, sont nécessaires dans l’institution où s’est déroulée l’étude. Il est probable que la collaboration avec les services de pharmacie améliorerait l’exhaustivité du processus du bilan comparatif des médicaments.