“…Si l'on tient compte qu'il s'agit des arthropathies inflammatoires les plus fréquentes dans la population et en plus, probablement, les plus facilement curables, cette réticence est bien difficile à expliquer. Les recommandations EULAR osent même plus, en suggérant, aussi bien dans leur édition de 2006 [5] que dans celles proposées très récemment [8], qu'une recherche de routine des cristaux d'urate dans le LS est recommandée non seulement quand il y a un soupç on de goutte, mais même en présence d'un LS inflammatoire n'ayant pas encore fait l'objet d'un diagnostic. La réticence du rhumatologue à utiliser un moyen très spécialisé pour lever définitivement un doute diagnostique, diminue considérable-ment la considération des médecins de famille quant à l'efficacité de son rôle de spécialiste surtout en ce qui concerne la goutte.…”