Despite at least 20,000 years of coexistence -and the ubiquity of bone technology across the Australian continent -direct evidence for the use of megafaunal materials (skin, bone, teeth, etc.) remains as elusive as evidence for these creatures having been hunted. Amongst the slim evidence for human-megafauna interaction currently available, one of the most often cited cases is the "engraved" incisor from the giant wombat-like Diprotodon optatum recovered from Spring Creek located in Eastern Maar country in south-eastern Australia. Despite comments in the literature that the marks observed on this tooth are unlikely to have been made by lithic tools (as originally proposed), this item has never been re-analysed in order to resolve the question: Which actor made these marks? Here, the results of a new analysis of this specimen are presented. Through microscopic examination of each mark alongside zooarchaeological and ecological data, it is demonstrated that the incisions were indeed not made by human hands, but instead by a small (2-5 kg) mammal, most likely a scavenging spotted-tailed quoll (Dasyurus maculatus).
RÉSUMÉMalgré au moins 20 000 ans de coexistence -et l'omnipresence de la technologie des os sur le continent Australien -les preuves directes de l'utilisation de matériaux megafauna (peau, os, dents, etc.) reste comme preuve insaisissables qu'ils ontété tués par des humains. L'un des cas les plus souvent cités est l'incisive <> du Diprotodon optatum géant ressemblantà un wombat, récupérée dans le Spring Creek situé dans la partie orientale du territoire du peuple Maar, dans le sud-est de l'Australie. Malgré les commentaires dans la littérature selon lesquels il est peu probably que les traces observées sur cette dent aientété faites avec des outils lithiques (tels que proposésà l'origine), cet element n'a jamaisété reanalysé afin de résoudre la question: quel acteur a fabriqué ces traces? Ici, les résultats d'une nouvelle analyse de ce specimen sont présentés. L'examen microscopique de chaque marque, associe a des données zooarchéologiques etécologiques, montre que les incisions n'ont pasété faites de manière humaine, mais par un petit mammifère (2à 5 kg), très probablement un quoll a queue tachetée (Dasyurus maculatus).