Eocene vertebrates from the Canadian Arctic, including sharks, bony fishes, turtles, crocodylians, birds, and mammals, have provided strong evidence for relatively warm ice-free conditions in the Arctic during the Eocene Greenhouse interval. Recent expeditions to Banks Island (Northwest Territories) in the western Arctic have recovered a relatively more marine-influenced Eocene fauna, including sand tiger sharks, bony fishes, turtle shell fragments, and a single crocodylian specimen. We report here on new additions to this fauna, including diagnostic large scales that confirm the presence of Amia in the western Arctic. One very large lateral line scale corresponds to a fish approximately 1.4 m in total length, larger than the maximum size for extant Amia calva. We also recovered approximately 100 distinctive teeth that we assign to the teleost genus Eutrichiurides, which is otherwise known from lower latitude Paleogene sites in the United States, India, Africa, and Europe. The genus is interpreted as an ambush predator in shallow marine environments, consistent with the inferred Eocene paleoenvironment of Banks Island. The presence of Eutrichiurides in the Arctic adds a distinctive new element to the Eocene Greenhouse fauna and is intriguing with respect to the biogeography and dispersal capabilities of this taxon.Key words: Eocene, Arctic, greenhouse, climate optimum, Banks Island, fishes, Amia, Eutrichiurides.Résumé : Les vertébrés éocènes de l'Arctique canadien, y compris les requins, les poissons osseux, les tortues, les crocodiliens, les oiseaux et les mammifères, fournissent une preuve solide indiquant des conditions sans glace relativement chaudes dans l'Arctique pendant l'intervalle de « serre éocène ». Les expéditions récentes à l'île Banks aux Territoires du Nord-Ouest dans la région ouest de l'Arctique ont récupéré une faune éocène plutôt d'influence marine, y compris des requins-taureaux, des poissons osseux, des fragments d'écailles de tortue et un seul spécimen crocodilien. Nous faisons rapport ici de nouveaux ajouts à cette faune, y compris des grandes écailles diagnostiques qui confirment la présence d'Amia dans la région ouest de l'Arctique. Une très grande écaille de la ligne latérale correspond à un poisson d'environ 1,4 m de longueur totale, plus grand que la taille maximale pour le genre Amia calva existant. Nous avons aussi récupéré à peu près 100 dents distinctives que nous attribuons au genre téléostéen Eutrichiurides, beaucoup plus connu aux sites de latitude inférieure de Paléogène aux États-Unis, en Inde, en Afrique et en Europe. Le genre est considéré comme un prédateur d'embuscade dans les milieux marins peu