Six dives with the submersible PISCES IV have permitted a unique description of the benthic and pelagic environments of a large, deep Canadian estuary. The estuarine floor and continental slopes are divided into five depth-dependent benthic zones. In order of decreasing depth are the Bathyal Trough Zone, the lnfaunal Zone, the Ophiura Zone, the Ice Rafting Zone and the Wave Base Zone. The zonal boundaries are based on changes in the faunal community, sediment texture, current energy, level of bioturbation and suspended particulate loading. Biological resuspension appears important in the Bathyal Trough and lnfaunal Zones. Current resuspension dominates the Ophiura and Ice Rafting Zones with storm waves additionally reworking the Wave-Base sediments. Seston characteristics are strongly influenced by the source and dynamics of the host water mass. The Surface Layer, the entrained outflow from the St. Lawrence River, is the source of most suspended matter found beneath. Large particles, mostly organo-mineral aggregates, become even larger with depth and indicate a rapid downward transfer of suspended sediment. The upper Intermediate Layer is complicated by stratified zones of turbulence that temporarily reduce the floe size. With the absence of such fine water structure, the lower Intermediate Layer is characterized by long chains of marine "snow" joined by delicate filaments. The Bottom Layer, a zone of increased turbulence, had aggregates breaking up into a haze of fine particles.Six plongées à bord du submersible Pisces IV ont permis de décrire les milieux benthique et pélagique de l'estuaire, large et profond, du Saint-Laurent. Le fond de l'estuaire et les talus continentaux ont été divisés, selon la profondeur, en cinq zones benthiques. Ce sont, du fond vers la surface, la zone bathyale du chenal Laurentien, la zone endobenthique, la zone à Ophiura, la zone de dépôts glaciels et la zone sous l'influence des vagues. Ces zones ont été déterminées à partir des variations des populations macrobenthiques, de la texture des sédiments, de l'énergie des courants, du niveau de bioturbation et de la concentration des particules en suspension. La resuspension biologique semble être importante dans les zones bathyale et endobenthique, mais la resuspension par les courants domine dans les trois autres zones. Les sédiments de la zone sous l'influence des vagues peuvent aussi être remaniés par les vagues de tempêtes. Les caractéristiques du seston sont fortement influencées par la source et la dynamique des différentes masses d'eau. Une grande partie du matériel en suspension provient de la couche superficielle, entraîné par le courant du Saint-Laurent. Les grosses particules, surtout les agrégats organo-minéraux, sont de plus en plus grosses en profondeur, ce qui suppose une descente rapide du matériel en suspension vers le fond. Dans la couche intermédiaire supérieure, des zones de turbulence stratifiées réduisent temporairement la taille des agrégats. La partie inférieure de la couche intermédiaire ne contient pas de ces s...