The aim of this study was to determine the frequency and determinants of sharps injuries among private health practitioners in slum areas of Karachi, Pakistan. All practitioners with at least 1 year of experience in a private medical clinic were asked to complete a self-administered, structured questionnaire (317/397 responded). Only 7.9% of practitioners were qualified from medical school, 12.3% were registered nurses and 8.8% lacked any professional qualifications. At least 1 sharps injury in the previous 12 months was reported by 26.7%, mostly due to needle recapping. Only 25.2% reported using a new syringe for each patient. In multivariate regression analysis shorter work experience, < 14 years of schooling, > 20 patients per day, administering ≥ 30 injections per day, reuse of syringes and needle recapping after use were significantly associated with sharps injury in the past year. Better awareness and training on standard precautions is needed for private practitioners in slum areas of Karachi. Sciences, Baqai Medical University, Karachi, Pakistan (Correspondence to M.T. Yousafzai: m.tahir.yousafzai@gmail.com
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Faculty of Health
Pratiques d'injection chez les praticiens des établissements médicaux privés à Karachi (Pakistan)RÉSUMÉ L'objectif de la présente étude était de déterminer la fréquence et les déterminants des blessures par objets piquants ou tranchants chez les praticiens de santé privés dans les bidonvilles de Karachi (Pakistan). Tous les praticiens ayant au moins un an d'expérience dans un établissement médical privé ont été sollicités pour remplir un auto-questionnaire structuré (317/397 ont répondu). Seuls 7,9 % des praticiens étaient diplômés d'une école de médecine ; 12,3 % avaient le diplôme d'infirmier tandis que 8,8 % ne possédaient aucune qualification professionnelle. Ils étaient 26,7 % à déclarer avoir été blessés au moins une fois par un objet piquant ou tranchant au cours des 12 derniers mois, principalement à cause d'un recapuchonnage d'aiguille. Seuls 25,2 % ont affirmé utiliser une nouvelle seringue pour chaque patient. À l'analyse de régression multivariée, une expérience plus courte, une scolarité inférieure à 14 années, le fait d'avoir plus de 20 patients par jour, l'administration d'au moins 30 injections par jour, la réutilisation des seringues et le recapuchonnage des aiguilles après utilisation étaient fortement associés aux blessures par objets piquants ou tranchants au cours de l'année écoulée. Il est nécessaire que les praticiens privés des bidonvilles de Karachi soient davantage sensibilisés et mieux formés aux précautions standard.املتوسط لرشق الصحية املجلة عرش التاسع املجلد السادس العدد 571