We contrasted various genetic analyses to evaluate their utility and constraints for detecting movement of cutthroat trout (Oncorhynchus clarkii) through restored culverts in different field settings: population-level metrics of genetic variability (heterozygosity and allelic richness); Bayesian clustering and assignment of individual genotypes from age 1+ fish; and a novel "sib-split" approach, where movement patterns are extracted from the spatial distribution of young-of-year (YOY) full-sibling groups inferred via pedigree reconstruction. Family structure greatly influenced population-level and individual clustering results in our small headwater populations, even though field sampling was implemented to avoid siblings. Sib-split, which uses family structure to detect movement, uncovered passage of YOY just weeks after emergence. When retrospectively applied to older individuals, it proved essential in interpreting clustering patterns and captured passage in several families of 1-and 2-year-olds. Where family structuring may negatively affect genetic analyses or, alternatively, be prominent enough to allow application of sib-split is difficult to predict a priori; we discuss benefits and limitations of all approaches under different ecological, spatial, and management scenarios.Résumé : Nous avons comparé différentes méthodes d'analyse génétique afin d'évaluer leur utilité et leurs limites pour ce qui est de détecter les déplacements de la truite fardée (Oncorhynchus clarkii) par des ponceaux remis en état dans différents contextes de terrain. Ces analyses comprennent des mesures de la variabilité génétique (hétérozygotie et richesse allélique) au niveau de la population, le regroupement bayésien et l'affectation de génotypes individuels de poissons de plus de 1 an, ainsi qu'une nouvelle approche dite de « sib-split », dans laquelle les motifs de déplacement sont extraits de la répartition spatiale de groupes de fratrie de jeunes de l'année (YOY) inférés à la lumière de la reconstitution de l'ascendance. La structure familiale influençait considérablement les résultats au niveau de la population et ceux du regroupement des individus dans nos petites populations d'amont, même si l'échantillonnage sur le terrain était conçu pour éviter la fratrie. La méthode sib-split, qui repose sur la structure familiale pour détecter les déplacements, a détecté le passage de YOY quelques semaines seulement après l'émergence. Appliquée de manière rétrospective à des individus plus âgés, elle s'est avérée essentielle dans l'interprétation des motifs de regroupement et a relevé les passages dans plusieurs familles d'individus de 1 an et de 2 ans. Il est difficile de prévoir les situations où la structure de la famille pourrait avoir un effet négatif sur les analyses génétiques ou être suffisamment forte pour permettre l'application de l'approche sib-split. Nous abordons les avantages et limites de toutes les approches dans différents scénarios écologiques, spatiaux et de gestion. [Traduit par la Rédaction]