Background: Poor hygiene and nutrition and resultant compromised immune status in some psychiatric patients can increase susceptibility to bacterial skin infections. Objective: We examined the frequency of ICD9-CM psychiatric disorders (codes 290-319) in bacterial skin infections (ICD9-CM codes 680-686) (N 5 18,734) versus malignant and benign cutaneous neoplasms (ICD9-CM codes 172, 173, 232, 216) (N 5 8,376),conditions that would be expected to cause psychological distress for the patient.Methods: Logistic regression analysis was conducted controlling for age, sex, race, diabetes, obesity, and the use of antineoplastic and immunosuppressant medications.Results: Skin infections were more commonly (odds ratio 5 3.03, 95% CI 1.58-5.82) associated with a psychiatric disorder; the most frequent diagnoses were substance dependence and abuse (19.5%), depressive disorder (19.0%), attention-deficit disorder (14.4%), and anxiety disorders (11.6%).Conclusion: In contrast to cutaneous neoplasms, bacterial skin infections were three times as likely to be associated with a psychiatric disorder. Psychiatric comorbidity should be ruled out as a factor in patients with intractable skin infections.Contexte: Le manque d'hygiè ne et une mauvaise alimentation, et la faiblesse de l'é tat immunitaire qui s'ensuit, peuvent accroître, chez certaines personnes atteintes de troubles mentaux, la sensibilité aux infections bacté riennes de la peau. Objectif: La fré quence des troubles mentaux selon la 9 e version de la Classification internationale des maladies, modifications cliniques (codes de la CIM9-MC: 290-319) a é té comparé e, parmi les cas d'infection bacté rienne de la peau (codes de la CIM9-MC: 680-686) (N 5 18 734), avec celle des né oplasmes malins ou bé nins de la peau (codes de la CIM9-MC: 172, 173, 232, 216) (N 5 8376), affections qui normalement devraient causer de la dé tresse psychologique chez les malades.Mé thode: Nous avons ré alisé une analyse de ré gression logistique tout en gardant fixes les facteurs tels que l'â ge, le sexe, la race, le diabè te, l'obé sité et l'utilisation de mé dicaments antiné oplasiques ou immunodé presseurs.Ré sultats: Les infections de la peau é taient plus souvent (risque relatif approché 5 3.03; IC à 95%: 1.58-5.82) associé es à des troubles mentaux qu'aux né oplasmes; les diagnostics les plus fré quents é taient l'abus de drogues et la dé pendance (19.5%), le trouble dé pressif (19.0%), le trouble dé ficitaire de l'attention (14.4%) et le trouble anxieux (11.6%).Conclusions: Les infections bacté riennes de la peau é taient trois fois plus susceptibles d'ê tre associé es à des troubles mentaux qu'aux né oplasmes de la peau. La pré sence de troubles mentaux concomitants devrait ê tre é carté e comme facteur chez les patients souffrant d'infections ré fractaires de la peau.