Abstract:We demonstrate sex-specific decoupling of otolith growth and somatic growth in two species of protogynous parrotfishes, Scarus frenatus and Chlorurus sordidus. Otoliths of both species increased in size consistently through life, even though somatic growth rate decreased with age (age effect). Furthermore, in S. frenatus, otoliths from terminal males were smaller than otoliths from females, despite males being larger than females of the same age. This demonstrates the presence of a sex-specific growth effect, where otoliths of fast-growing individuals (males) are smaller than otoliths of slow-growing individuals (females). The sex-specific growth effect for S. frenatus was most pronounced during the early life history, which suggests that only the fastest-growing females change sex to male. A sex-specific growth effect was also evident in C. sordidus, although it was not statistically significant because of greater variation in the otolith size of terminal males of this species. Our results demonstrate that the relationship between otolith and somatic growth can vary dramatically between the sexes. This will make it difficult to back-calculate size at age in protogynous species, or to conduct sex-specific back-calculations in gonochoristic species, unless the precise relationship between otolith and somatic growth is known for each sex.Résumé : Nous avons démontré l'existence d'un découplage spécifique au sexe entre la croissance des otolithes et celle du corps chez deux espèces de poissons perroquets protogynes, Scarus frenatus et Chlorurus sordidus. Les otolithes des deux espèces croissent continuellement en taille tout au cours de la vie, bien que le taux de croissance somatique décline avec l'âge (effet de l'âge). De plus, les otolithes des mâles terminaux de S. frenatus sont plus petits que ceux des femelles, bien que les mâles soient plus grands que les femelles au même âge. Il y a donc un effet de croissance spécifique au sexe dans lequel les otolithes des individus à croissance rapide (les mâles) sont plus petits que ceux des individus à croissance lente (femelles). Cet effet de croissance spécifique au sexe chez S. frenatus se manifeste plus intensément durant la première partie du cycle biologique, ce qui laisse croire que seules les femelles ayant la croissance la plus rapide se transforment en mâles. Il existe aussi un effet de croissance spécifique au sexe chez C. sordidus, bien qu'il ne soit pas statistiquement significatif à cause de la variation plus grande de la taille des otolithes des mâles terminaux chez cette espèce. Nos résultats démontrent que la relation entre la croissance des otolithes et celle du corps peut varier considérablement d'après le sexe. Il est donc difficile de déterminer par rétrocalcul la taille en fonction de l'âge chez les espèces protogynes et de faire des rétrocalculs spécifiques au sexe chez les espèces à sexes séparés, à moins que la relation exacte entre la croissance des otolithes et celle du corps ne soit connue pour chacun des sexes.[Traduit par la Rédac...