Secondary sexual traits tend to be sexually dimorphic, and theory predicts that such traits should also be conditiondependent in a sex-specific manner. We investigate these phenomena in a field study of the small Indian mongoose (Herpestes auropunctatus (Hodgson, 1836); formerly Herpestes javanicus (É. Geoffroy Saint-Hillaire, 1818)), in the first attempt at understanding secondary sexual traits and sexual selection in this species. Small Indian mongooses are solitary and nonterritorial, and they likely depend on chemical (scent) rather than visual or acoustic signals for communication. Additionally, they possess a fleshy projection around their anus, the anal pad, thought to aid in scent-marking. Our results revealed strong male-biased sexual dimorphism in mass, skull and body lengths, canine diameters, and anal pad area. After controlling for the influence of body length, males were 31% heavier and possessed anal pads that were 68% larger than females'. Additionally, anal pad size was positively related to body size in males but not in females and was condition-dependent in males but not in females. Taken together, our findings provide indirect evidence that the anal pad might have evolved, at least in part, via sexual selection.
Résumé :Les caractères sexuels secondaires ont tendance à présenter un dimorphisme sexuel, et la théorie prédit également une variation selon le sexe de la dépendance de ces caractères sur l'état d'embonpoint. Nous examinons ces phénomènes dans le cadre d'une étude de terrain de la petite mangouste indienne (Herpestes auropunctatus (Hodgson, 1836); anciennement Herpestes javanicus (É. Geoffroy Saint-Hillaire, 1818)), dans la première étude visant à comprendre les caractères sexuels secondaires et la sélection sexuelle chez cette espèce. Les petites mangoustes indiennes sont des animaux solitaires et non territoriaux, et elles ont probablement recours à des signaux chimiques (odeur) plutôt que visuels ou acoustiques pour communiquer. Elles présentent en outre une projection charnue autour de l'anus, le coussin anal, qui aiderait au marquage olfactif. Nos résultats révèlent un dimorphisme sexuel marqué et biaisé vers les mâles de la masse, des longueurs du crâne et du corps, du diamètre des canines et de la superficie du coussin anal. Après correction pour tenir compte de l'influence de la longueur du corps, les mâles étaient 31 % plus lourds et présentaient des coussins anaux 68 % plus grands que les femelles. En outre, la taille des coussins était positivement corrélée à la taille du corps chez les mâles, mais non chez les femelles, et dépendait de l'embonpoint chez les mâles, mais non chez les femelles. Dans l'ensemble, nos résultats indiquent de manière indirecte que le coussin anal pourrait avoir évolué, du moins en partie, par sélection sexuelle. [Traduit par la Rédaction] Mots-clés : petite mangouste indienne, Herpestes auropunctatus, espèce envahissante, dimorphisme sexuel, sélection sexuelle.