Cet article entreprend d’examiner les rapports qu’entretiennent les individus avec la culture numérique. Son objectif est de mettre en lumière les inégalités sociales-numériques, marquées notamment par le genre, l’âge, la classe et le capital culturel. En se focalisant sur les expériences réceptives en situation de médiation numérique, il conviendra également de souligner des formes de résistances, allant de la peur des hackers à la crainte de faire des erreurs en passant par l’auto-déqualification, résultant quasi systématiquement d’un défaut de capital culturel.