Concerns about climate change have increased interest in ways to maximize carbon (C) storage in forests through the use of alternative forest management strategies. However, the influence of these strategies on soil C pools is unclear. The primary objective of this study was to test for differences in mineral soil C stocks among various silvicultural and harvesting treatments that were initiated in the 1950s and have been maintained since on the Penobscot Experimental Forest in central Maine, USA. Five mineral soil cores below the surface organic horizon to a depth of 1 m were collected from each replicate (n = 2) of selection, shelterwood, and commercial clearcut treatments. For these treatments, the mean mineral soil C stock was 47.7 ± 16.4 Mg ha −1 (mean ± SD). We found no significant differences in average mineral soil C stocks among treatments. However, a post hoc power analysis indicated that the probability of detecting a significant treatment effect was only 6%. We determined that 98 stands per treatment would be required to be 80% certain that the F test would detect a difference in average mineral soil C stocks whenever any pair of treatments had C stocks differing by more than 5 Mg ha −1 .Key words: soil carbon variability, silviculture, coarse fragments.Résumé : Les préoccupations associées au changement climatique ont accru l'intérêt pour les façons dont on pourrait stocker un maximum de carbone (C) dans les forêts en recourant à de nouvelles stratégies de gestion. Malheureusement, on connaît mal l'influence de telles stratégies sur les réserves de C du sol. La présente étude devait essentiellement vérifier la fluctuation de ces réserves en fonction des méthodes de sylviculture et de récolte lancées dans les années 1950 et maintenues depuis, dans la forêt expérimentale de Penobscot, dans le centre du Maine, aux États-Unis. Les chercheurs ont prélevé cinq carottes de sol minéral sous l'horizon organique de surface à un mètre de profondeur sur chaque parcelle forestière (n = 2) de coupe jardinatoire, de coupe progressive et de coupe à blanc commerciale. Les réserves de C minéral dans le sol des parcelles correspondant à ces différents traitements s'élevaient en moyenne à 47,7 ± 16,4 Mg ha −1 (moyenne É.-T.). Les réserves moyennes de C minéral dans le sol ne varient pas de manière significative d'un traitement à l'autre. Cependant, une analyse de puissance ultérieure a révélé que la probabilité de déceler un effet significatif attribuable au traitement n'était que de 6 %. Les auteurs estiment qu'il faudrait examiner 98 peuplements par traitement pour être sûr à 80 % que le test F détecterait un écart dans les réserves moyennes de C minéral, chaque fois que ces dernières varient de plus de 5 Mg ha −1 entre deux traitements. [Traduit par la Rédaction]Mots-clés : variabilité du carbone dans le sol, sylviculture, fragments grossiers.