Crowe, A. S. and Smith, J. E. 2007. Distribution and persistence of DDT in soil at a sand dune-marsh environment: Point Pelee, Ontario, Canada. Can. J. Soil Sci. 87: 315-327. DDT was applied at Point Pelee, Ontario, Canada, between 1948 and1970 for mosquito control in recreational areas and pest control in former agricultural areas. Recent soil sampling programs produced 275 analyses enabling a statistical comparison of DDT concentrations with land use areas, soil conditions, and hydrologic characteristics. Concentrations of ΣDDT ranged over several orders of magnitude, with the highest concentrations (maximum 316 000 ng g -1 ) in former agricultural areas and the lowest concentrations in the natural sand dunes (maximum of 116 ng g -1 ). DDT is undergoing degradation at Point Pelee along two pathways. DDT is transformed aerobically to DDE within the sandy soils exhibiting average %DDT, %DDE and %DDD of 40%, 55%, and 5% of ΣDDT, respectively. DDT is transformed anaerobically to DDD and DDE within the marsh and flooded soils averaging 14% DDT, 44% DDE, and 42% DDD, respectively. The half-lives for the transformation of DDT to DDE within the well-drained and aerobic sandy soils at Point Pelee are highly variable and were estimated to range from 20 to 50 yr. Given the high concentrations of ΣDDT at Point Pelee and the long half-life, it is expected that DDT will remain at concentrations of concern for many decades. , on a appliqué du DDT à la pointe Pelée, une région de l'Ontario (Canada), pour lutter contre les moustiques dans les aires récréatives et pour combattre les parasites dans les anciennes zones agricoles. De récents programmes d'échantillonnage du sol ont permis 275 analyses qui devaient servir à comparer la concentration de DDT selon la vocation des terres, l'état du sol et l'hydrologie. La concentration de ΣDDT varie de plusieurs ordres de grandeur, la plus élevée (maximum de 316 000 ng/g) ayant été observée dans les vieilles zones agricoles et la plus faible, dans les dunes de sable naturelles (maximum de 116 ng/g). À la pointe Pelée, le DDT se dégrade de deux façons. Il se transforme de manière aérobie en DDE dans les sols sablonneux, avec une moyenne pour le DDT, le DDE et le DDD de 40 %, 55 % et 5 % du ΣDDT, respectivement, et de manière anaérobie en DDD et DDE dans les marais et les sols inondés avec une moyenne de 14 % de DDT, de 44 % de DDE et de 42 % de DDD, respectivement. La demi-vie nécessaire à la transformation du DDT en DDE dans les sols bien drainés et sablonneux aérobies de la pointe Pelée varie considérablement, avec une fourchette estimative de 20 à 50 ans. Étant donné la forte concentration de ΣDDT à la pointe Pelée et la longue demi-vie du DDT, on s'attend à ce que la concentration de ce pesticide demeure problématique pendant de nombreuses décennies encore.