“…Il faut noter également la pauvreté originelle des sols du Burkina Faso en éléments nutritifs, notamment en phosphore et en matière organique, aggravée par leur mise en culture depuis de nombreuses années, sans une véritable stratégie de maintien ou d'amélioration de la fertilité par des amendements organiques (Bado et Bationo, 2018 ;Traoré et al, 2020). Malgré ces multiples contraintes, plusieurs options de gestion de la fertilité des sols basées sur les rotations culturales (Naitormbaide et al, 2010 ;Koulibaly et al, 2016 ;Ouandago et al, 2022), l'introduction des légumineuses dans les rotations, la gestion des résidus de cultures (Abdou et al, 2016 ;Koulibaly et al, 2017), l'utilisation combinée des engrais et de la fumure organique (Koulibaly et al, 2015), ont montré leur efficacité dans l'amélioration de la productivité des cultures et des sols. Malgré l'importance de l'apport des engrais minéraux et de la fumure organique sur la durabilité de la production agricole, la plupart des paysans n'apportent guère ou appliquent parfois des doses très faibles par rapport aux recommandations.…”