“…Ainsi, les résultats soulèvent le rôle potentiellement bénéfique de la zoothérapie sur les dimensions physiques (repos, alimentation, exercice), sociales (socialiser, se rapprocher des autres, sortir plus souvent de sa chambre, participer à des activités récréationnelles), affectives (diminution de l'anxiété, semble plus heureux, verbalise ses craintes et inquiétudes), ainsi que sur l'adaptation (mieux accepter l'hospitalisation, surmonte certaines difficultés, être plus réceptif au traitement, plus autonome, plus motivé à poursuivre l'hospitalisation), et l'estime de soi (sentiments de fierté, d'accomplissement, d'être plus normal, d'être essentiel à quelqu'un, d'avoir plus confiance en soi). Ces résultats, de même que le niveau de satisfaction obtenu par les différents acteurs, convergent étroitement avec ceux retrouvés dans la littérature (Barba, 1995;Bardill & Hutchinson, 1997;Brodie & Biley, 1999;Jonas & Feline, 1981;Kogan et al, 1999;Mallon, 1994b;Poleshuck, 1997;Struck & Brady, 1998;Teeter, 1997). De plus, ces données préliminaires ont supporté l'élaboration de la deuxième phase de la recherche, sur l'efficacité du programme, qui a débuté en janvier 2003.…”