Political ecologists have long acknowledged the links between knowledge and power. Recently there has also been a growing interest in detailed studies about knowledge production within critical political ecology. This article is a study of the use of photographs in scientific articles on dryland ecology, and investigates the functions of photographs. Contrary to the straightforward manner in which they are presented, photographs are not value-free documentary proofs of 'how things are.' Rather, photographs constitute arguments in their own right. Using photographic and textual theory, this study analyzes two articles that include photographs of fence-line contrasts between two different management regimes. Contrasting areas divided by a fence-line is a methodology that demonstrates how management differences lead to differences in vegetation. In a Southern African context, however, differences across a fence tend to encompass deep racial and economic divides, and the fence-line photos risk encompassing these differences. This article argues that the fence-line contrast photographs in this study function as models that order the causal links between vegetation dynamics, land tenure and land management. These models correspond closely to equilibrium models in range ecology, and the fence-line photographs thus contribute to a degradation narrative that has been influential for land reform policies in Southern Africa, and that feeds into land use policies that favor private land ownership in communal areas. Keywords: Critical political ecology, fence-line photography, scientific models, rangeland ecology, Southern Africa
RésumeLes écologistes politiques ont depuis longtemps reconnu les liens entre le savoir et le pouvoir. Récemment, il a également eu un intérêt dans les études détaillées sur la production de connaissances au sein de l'écologie politique critique. Cet article est une étude de l'utilisation des photographies dans des articles scientifiques sur l'écologie des zones arides. Il étudie également les fonctions de photographies. Ils ne sont pas simples ou sans valeur. Au contraire, les photographies sont des arguments dans leur propre droit. En utilisant la théorie photographique et textuelle, cette étude analyse deux articles qui comprennent des photographies de contrastes long des clôtures, entre deux régimes de gestion différents. Contrastant zones divisées par un 'fenceline' est une méthodologie qui démontre comment les différences de gestion conduisent à différents types de végétation. Dans un contexte de l'Afrique australe, les divisions raciales et économiques profonds peuvent également être exposés. Cet article soutient que les photographies de 'fencelines' dans cette étude sont des modèles qui commandent les liens de causalité entre la dynamique de la végétation, le régime foncier et la gestion des terres. Ces modèles correspondent étroitement aux «modèles d'équilibre» dans l'écologie des pâturages. Les photographies 'fenceline' contribuent ainsi à un récit de dégradation qui a eu une influ...