Résumé de l'articleDans un court « vox pop » rédigé pour Circuit en 2010, sur le thème de « l'avenir » de la nouvelle musique, j'ai proposé que cette dernière -ou, dans tous les cas, sa version étroitement entremêlée avec ce qui fut considéré comme l'avant-garde internationale -puisse être aujourd'hui mieux pensée comme une sorte de sous-culture, semblable à celles, spectaculaires, du goth et du punk, quoique radicalement différente en ce que ces dernières se sont développées « de la base », pour ainsi dire, tandis que la nouvelle musique est issue d'une position extrêmement privilégiée culturellement : elle a accès, encore aujourd'hui, à des modes de financement et d'infrastructure dont les sous-cultures « à proprement parler » ne bénéficient jamais. Cet essai développe la question par la description des théories de la sous-culture et de la post-sous-culture -en faisant appel aux recherches tant « classiques » que plus récentes, de Hebdige et Cohen à Hodkinson, Maffesoli et Thornton -, avant de présenter le cas, plus détaillé ici, de cette nouvelle musique qui représente une sorte de sous-culture, puis d'énoncer quelques propositions provisoires sur la nature de cette sous-culture, ce que cela pourrait signifier pour la connaissance contemporaine de la nouvelle musique et à quoi cela pourrait servir.Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. [https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politiquedutilisation/]