Les paramètres endocriniens de deux hormones sexuelles [l’hormone lutéinisante (LH) et la testostérone] ont été étudiés chez trois béliers Touaregs et deux béliers Peuls bicolores au cours des mois d’avril et d’octobre 1997. Les prélèvements sanguins ont été effectués de 1 h 00 à 7 h 00 du matin à 15 minutes d’intervalle. Les moyennes (± erreur-type) obtenues pour les différents paramètres étudiés ont été respectivement pour les béliers Peuls et Touaregs : niveaux de base de la testostérone 4,17 ± 1,82 et 4,55 ± 2,71 ng/ml, et de la LH 0,80 ± 0,13 et 0,96 ± 0,33 ng/ml ; amplitudes des pics de la testostérone 10,16 ± 3,11 et 11,09 ± 2,82 ng/ml, et de la LH 1,75 ± 0,9 et 2,65 ± 1,29 ng/ml ; durées des pics de la testostérone 85 ± 18,7 et 88,63 ± 27,47 min, et de la LH 75 ± 23,71 et 61,87 ± 24,23 min ; fréquences des pics de la testostérone 2,38 ± 1,3 et 2,03 ± 1,2 pics/6 h, et de la LH 1,08 ± 0,15 et 1,85 ± 0,97 pics/6 h ; et durée de l’intervalle entre le pic de LH et la première élévation significative de la testostérone 26,25 ± 6,49 et 31,87 ± 15,79 min. Les deux races de béliers n’ont été significativement différentes (p < 0,05) qu’au niveau de leur amplitude moyenne de LH. Les béliers Touaregs ont eu une amplitude plus élevée que les béliers Peuls (2,65 ± 1,29 contre 1,75 ± 0,90 ng/ml). Pour tous les autres paramètres étudiés, la différence entre les deux races n’a pas été significative (p > 0,05). La durée du pic de LH a été significativement affectée par la saison (p < 0,05), les autres paramètres étudiés ne l’ont pas été. Les évolutions parallèles des niveaux de base de testostérone et de LH au cours des deux saisons ont mis en évidence l’interaction entre les deux hormones.