State and Civil Society in Nigeria in the Era of Structural Adjustment Program, 1986–1993

The context of children in Yoruba popular culture

“…In the song Mama (circa 1987/1988), she sings about a thankful child who appreciates his or her mother for all the care extended, who had him or her immunised for good health, for giving good education and for all the protection provided. It is important to note that the late 1980s to the 1990s were periods of severe economic depression in Nigeria when the structural adjustment programme resulted in mass pauperisation (Okome, 2013). With contending needs competing for the limited resources available to families, children were immediate victims.…”

« Penser pour l'empire » au sein du Nigeria colonial et postcolonial

“…Babangida a imposé des conditionnalités économiques quand il est arrivé au pouvoir en 1986 ; une accession aux commandes qui a été qualifiée de « premier coup d'État du FMI » (Bangura, 2004, p. 209). La libéralisation du commerce a supprimé les contrôles à l'importation, ce qui a affaibli l'industrie manufacturière nigériane, le secteur parapublic a dû faire face à une réduction des subventions ou aux privatisations et le prix du pétrole a été augmenté (Bangura, 2004 ;Okome, 1999) 5 . Il n'y a pas eu de consensus parmi les groupes de la société civile à l'égard du PAS.…”

“…Le désengagement de l'État vis-à-vis des prestations sociales a coïncidé avec l'opposition généralisée des ouvriers et des syndicats, tandis que l'Association des manufacturiers du Nigeria (MAN) remettait également en question l'impact des réformes sur l'industrie et les conditions de vie (Olukoshi, 1998, p. 389). En revanche, la Bourse du Nigeria a soutenu les réformes de libéralisation du commerce (Okome, 1999), tandis que les Chambres de commerce, mais aussi l'agro-industrie, les médias et les sociétés brassicoles, ainsi qu'une multitude d'entreprises détenues par des militaires à la retraite ont accueilli favorablement les mesures de privatisation et de dévaluation imposées par l'État (Ihonvbere et Shaw, 1998, p. XXXIII). À partir du début des années 1980, la critique politique dans la presse privée s'est limitée aux questions de procédure des conditionnalités du FMI.…”

“…Entre 1987 et 1995, presque tous les grands journaux et magazines indépendants ont fait l'objet de fermetures périodiques par le gouvernement, notamment trente-trois journaux appartenant à onze sociétés distinctes, ce qui a conduit le Media Rights Bulletin à relever, en 1995, qu'un plus grand nombre de publications d'information avaient été fermé sous le régime de Babangida qu'à n'importe quel autre moment de l'histoire du Nigeria. La menace de suppression de la subvention du pétrole par Babangida et les difficultés causées par la dévaluation du naira ont provoqué une résistance aux politiques d'ajustement structurel qui s'est généralisée à toutes les classes sociales (Okome, 1999). En 1984, l'Union nigériane des journalistes (NUJ) a coordonné la réponse des associations de la société civile aux programmes d'austérité et aux restrictions imposées à la presse.…”