In large-scale irrigation schemes built in flood plains the state of the drainage systems not only affects the performance of irrigation but also the quality of life of the population. However, maintenance of the drainage infrastructure is often neglected. This paper draws from two transdisciplinary interventions dealing with the maintenance of drainage infrastructure in the Chokwe Irrigation Scheme in Mozambique: one tested an experimental intervention that called on farmers and experts to solve local drainage issues. The other used a participatory mapping, modelling and simulation approach to discuss the barriers to upscaling different solutions at scheme levels. Managerial issues such as a good communication between actors, a good match between tasks and resources, and the scheduling of maintenance activities were important, but the most difficult challenge was addressing the underlying economic, social and political drivers that affected the relationships between actors and consequently their willingness to cooperate. Thus, the development of perennial solutions calls for (re)internalization of the social and political dimensions in scheme management and to rethink the issue of equity not as a moral injunction but as a condition for irrigation success.
RÉSUMÉDans les systèmes d'irrigation à grande échelle construits dans les plaines inondables, l'état des systèmes de drainage affecte non seulement la performance de l'irrigation mais aussi la qualité de vie de la population. Pourtant, l'entretien de l'infrastructure de drainage est souvent négligé. Cet article s'inspire de deux interventions transdisciplinaires portant sur la maintenance des infrastructures de drainage dans le système d'irrigation de Chókwè au Mozambique: l'une a testé une intervention expérimentale qui a demandé aux agriculteurs et aux experts de résoudre les problèmes de drainage locaux. L'autre a utilisé une approche participative de cartographie, de modélisation et de simulation pour discuter des obstacles à la mise à l'échelle des différentes solutions au niveau des systèmes. Les questions managériales telles que la bonne communication entre les acteurs, le bon équilibre entre les tâches et les ressources et l'ordonnancement des activités de maintenance étaient importantes, mais le défi le plus difficile demeurait de s'attaquer aux moteurs économiques, sociaux et politiques sous-jacents qui affectaient les relations entre les acteurs et par voie de conséquence leur volonté de coopérer. Ainsi, le développement de solutions pérennes appelle à la (ré) intériorisation des dimensions sociales et politiques dans la gestion du système et à repenser la question de l'équité non comme une injonction morale mais comme une condition du succès de l'irrigation.