Background: Non-melanoma skin cancer (NMSC), including basal and squamous cell carcinoma (BCC and SCC), represents the most common malignancy. Objective: To provide guidance to Canadian health care practitioners regarding primary prevention of NMSC. Methods: Structured literature searches were conducted, using search terms including prevention, sunscreen, and sun prevention factor. All recommendations concern guidance that physicians should regularly discuss with their patients to help establish photoprotection habits. The GRADE system was used to assign strength to each recommendation. Results: Ultraviolet exposure is the major modifiable risk factor for NMSC. Aspects of photoprotection, including effective sunscreen use and avoidance of both the midday sun and artificial tanning, are discussed. Several widespread misunderstandings that undermine responsible public health measures related to sun safety are addressed. Conclusions: Photoprotection represents both an individual priority and a public health imperative. By providing accurate information during routine patient visits, physicians reinforce the need for ongoing skin cancer prevention.
RésuméContexte : De tous les cancers, le carcinome cutané (non-mélanome), y compris le carcinome basocellulaire et le carcinome spinocellulaire, est le plus fréquent. Objectif : Fournir des conseils aux professionnels canadiens de la santé au sujet de la prévention du carcinome cutané. Méthodologie : On a effectué des recherches documentaires structurées à l'aide de divers mots clés, dont « prévention », « écran solaire » et « facteur de protection solaire ». Toutes les recommandations que nous avons repérées portent sur des conseils dont les médecins devraient régulièrement discuter avec leurs patients pour les aider à adopter des habitudes de photoprotection. On a utilisé l'échelle GRADE pour évaluer la pertinence de chacune des recommandations. Résultats : L'exposition aux rayons UV est le plus important facteur de risque modifiable du carcinome cutané. Certains aspects de la photoprotection, entre autres l'utilisation efficace d'un écran solaire, l'évitement du soleil de mi-journée et l'évitement du bronzage artificiel, sont examinés. Plusieurs croyances erronées répandues nuisent aux mesures de santé publique en matière de protection contre le soleil. Conclusions : La photoprotection constitue autant une priorité personnelle qu'un impératif de santé publique. En fournissant des renseignements précis aux patients lors des visites de routine, les médecins insistent sur la nécessité d'une prévention continue du cancer de la peau.