“…Là encore des principes simples doivent être rappelés ; • la grande majorité des traitements ne doivent pas être interrompus et il est important de bien le préciser aux patients qui, par souci de bien faire pourraient les interrompre ; • obtenir, dès la consultation d'anesthésie, les ordonnances des traitements antérieurs. Dans ce cadre, la disponibilité de ces derniers à partir d'un fichier informatique unique serait une aide précieuse, en particulier dans le cadre de la prise en charge en urgence des patients ; • les antiagrégants et le anticoagulants doivent être manipulés toujours en pesant le bénéfice/risque du risque hémorragique et du risque thrombotique, en concertation multidisciplinaire, à la lumière des travaux récents [25][26][27] ; • en postopératoire, si des traitements n'ont pas été reconduits immédiatement en raison du contexte chirurgical (diurétiques, antiagrégants plaquettaires, antihypertenseurs) s'efforcer de mettre en oeuvre des dispositions pour qui le soient ultérieurement. Dans ce cadre un relais avec le médecin traitant pourraient être envisagé ; • l'informatisation de la procédure de prescription permettrait de diminuer la survenue d'erreurs médicamenteuse [28] et apporte une aide dans la détection des incompatibilités entre les molécules.…”