“…Les lésions de haut grade (CIN2+) ont un risque de persistance et d'évolution (Tableau 1) [2] justifiant un traitement principalement par résection à l'anse diathermique et conisation ou vaporisation laser, dont l'efficacité est estimée à 90-95 % [3,4]. La surveillance post-thérapeutique de ces lésions est nécessaire pour deux motifs : en raison du risque d'échec thérapeutique, et les récidives surviennent alors majoritairement dans les deux ans [5][6][7][8][9] ; en raison, également, de la persistance à long terme d'un risque de récidive : une étude de cohorte suédoise récente fait état à 25 ans d'un risque relatif de cancer invasif après traitement d'une lésion CIN3 de 2,34 (IC 95 % = 2,18-2,50) pour le col et de 6,82 (IC 95 % = 5, 21) pour le vagin avec un risque accru pour les patientes de plus de 50 ans [10] faisant écho à d'autres travaux dont les conclusions sont similaires [11,12].…”