Surviving hepatic rupture in pregnancy--a literature review with an illustrative case report

Abstract

Spontaneous hepatic rupture in pregnancy is a rare condition associated with significant maternal and perinatal mortality. Patients developing pre-eclampsia and especially HELLP syndrome require close monitoring for prompt diagnosis of hepatic rupture. However, the presenting symptoms and signs, e.g. epigastric pain, shoulder pain, nausea and vomiting, are common. Thus a high index of suspicion and early evaluation with imaging is vitally important. The important lesson to be learnt is that a Pfannenstiel incision does not allow for adequate assessment of the liver. If hepatic rupture is suspected a second upper abdominal incision should be performed. Improved survival can be achieved through early recognition and a multidisciplinary approach.

Rupture hépatique spontanée au cours d’une grossesse gémellaire non compliquée

“…Parmi les plus fréquemment décrits, on retrouve la douleur épigastrique (69 %), l'hypertension artérielle (66 %), les signes de collapsus et de choc (56 %), les nausées et vomissements (25 %), les douleurs scapulaires (21 %) et les céphalées (11 %) [17]. Cependant, le tableau clinique n'est pas toujours corrélé avec l'importance de l'hématome sous-capsulaire avant la survenue de la rupture hépatique et du collapsus cardiovasculaire.…”

“…L'échographie, souvent utilisée en première ligne, est un examen rapide qui peut être réalisé en urgence en salle de naissance pour rechercher un hématome sous-capsulaire, voire, un hémopéri-toine en cas de rupture hépatique [4,10,13]. Elle est cependant peu contributive en cas d'hémopéritoine de faible abondance du fait de l'hypertrophie de l'utérus gravide [17]. Le scanner et l'IRM sont des examens plus pertinents pour l'exploration hépatique mais ne peuvent être utilisés qu'en l'absence de signes de gravité sur le plan maternel ou foetal.…”

“…Une laparotomie exploratrice, par une incision pariétale médiane, doit être effectuée car elle permet une meilleure exposition et une exploration de l'état hépatique [17].…”

“…Une fois l'hémorragie contrôlée, des drains périhépatiques de gros calibres doivent être laissés en place afin de surveiller le contrôle de l'hémostase. Le moment le plus approprié pour le retrait des champs n'est pas déterminé mais serait de 18 à 36 h après l'intervention [17]. Cette méthode est grevée d'un risque de sepsis périhépatique évalué à 20-30 % [21].…”

“…D [17] ; la lobectomie hépatique et la transplantation hépatique [11]. Ces techniques peuvent être proposées en dernière intention.…”