“…D'autres auteurs, au contraire, rapportent l'existence de psychopathologies et de maladies sérieuses, répandues et persistantes conséquentes aux désastres (Adams & Adams, 1984;Erickson, 1976;Gleen, 1979;Gleser, Green, & Winget, 1981;Green et al, 1990;Lifton & Oison, 1976;Phifer & Norris, 3989;Rangell, 1976;Solomon & Davidson, 1997;Titchener & Kapp, 1976), La plupart des chercheurs ont toutefois constaté qu'au cours de la première année suivant l'exposition à une catastrophe, les individus vivent plusieurs situations difficiles (pertes financières, perte du domicile, conflits familiaux, apparition de problèmes de santé physique) qui perturbent généralement leur état de santé psychologique et physique (Norris et al, 2002). Les catastrophes peuvent également avoir des conséquences sur la réalisation des activités quotidiennes des victimes tant au niveau du travail, des loisirs, des activités de socialisation et des études étant donné l'importance des efforts qu'elles déploient pour se remettre des événements (Baum, Fleming, Israel, & O'Keefe, 1992;Canino, Bravo, Rubio-Stipec, & Woobury, 1990;Yates, 1992).…”