Plants and photosynthetic bacteria obtain their energy from sunlight or surrounding radiation. Their photosynthetic membranes are composed of a much elaborated series of antenna molecules based on chlorophylls or bacteriochlorophylls, carotenoids playing multiple roles, various electron transport accessories, and central special pairs. The latter components are the most difficult to mimic with exactitude because the structure−property relationship depends on many factors including interplanar distance, slip angle, substituents, metal, and axial ligand. To this list of factors to control with quasi-perfection, one should also add the thermal activation (i.e., temperature). Over the past 15 years or so (2001)(2002)(2003)(2004)(2005)(2006)(2007)(2008)(2009)(2010)(2011)(2012)(2013), an intensive collaboration with Professor Roger Guilard (Université de Bourgogne, Dijon) dealt with elucidating the role of each parameter to provide the best design of artificial special pairs capable of responding or behaving like the natural special pairs, namely with regards with the antenna effect. The latest feature is one of the defence mechanisms slowing down the rate for the primary electron transfer from the special pair to the electron transport accessories. This review highlights the advances in this challenging area of mimicry of the photophysical events in biological systems, namely the artificial special pairs designed in our laboratory for the antenna processes.Résumé : Les végétaux et les bactéries photosynthétiques puisent leur énergie dans la lumière du soleil ou les rayonnements environnants. Leurs membranes photosynthétiques sont composées d'une série complexe d'antennes, systèmes molécules formés de chlorophylles ou bactériochlorophylles, de caroténoïdes aux rôles multiples, de divers dispositifs de transport électronique et de paries centrales spéciales. Ces derniers composants sont les plus difficiles à reproduire avec précision car la relation entre structure et propriété dépend de nombreux facteurs parmi lesquels la distance interplanaire, l'angle de glissement, les substituants, le métal et le ligand axial. À cette liste de facteurs à contrôler avec quasi-perfection, il faut ajouter l'activation thermique (c.-à -d. la température). Au cours des 12 dernières années (plus exactement entre 2001 et 2013), une collaboration active avec le professeur Roger Guilard (de l'Université de Bourgogne, à Dijon) a eu pour objectif d'élucider le rôle de chacun des paramètres afin de concevoir, de façon optimale, des paires spéciales artificielles capables de réagir ou de se comporter comme les paires spéciales naturelles, notamment en ce qui concerne l'effet produit par les antennes. La dernière caractéristique est l'un des mécanismes de défense qui diminue le taux du transfert électronique primaire de la paire spéciale vers les dispositifs de transport électronique. La présente étude les avancées réalisées dans le domaine de la reproduction des phénomènes photophysiques présents dans les systèmes biologiques, en particulier la...