“…Sur les deux premières approches, on trouvera des indications dans Meuret et Duru-Bellat (2002, et aussi dans Meuret (2002Meuret ( , 2003. On peut les résumer en disant que: -l'approche anglo-saxonne correspond clairement mieux que la française aux théories économiques des organisations (théorie du public choice, théories dîtes «principal/agent» qui fixent aux systèmes de régulation l'objectif d'atténuer l'asymétrie d'informations qui existent entre ces deux positions (Milgrom & Roberts, 1992 Les critiques adressées à ce type de régulation, aussi bien en France (Chatel, 2001;Demailly, 2003) que dans les pays qui l'ont implantée (Mac Neill, 2000, par exemple) sont nombreuses: Elle conduit à enseigner de façon plus pauvre, plus ciblée sur des objectifs mesurables qui ne rendent pas justice des effets de l'action des enseignants, lesquels sont en réalité diffus, idiosyncrasiques, à long terme, bref impossibles à mesurer; Elle conduit à penser que tous les moyens sont bons pour atteindre les résultats; Elle suppose un accord politique sur la nature des «résultats» à atteindre qui est difficile à obtenir.…”