That bloody so-and-so has retired: Expressives revisited

Abstract

Abstract:In this paper, I revisit my own work (2003a, 2003b, 2009) on interjections and nonverbal behaviours and build on Blakemore's (2011) account of the descriptive ineffability of expressive meaning. Whilst I agree with Blakemore's claim that expressives are best explained through an analysis that uses, on the one hand, procedural meaning, and, on the other, the idea that they show one's emotions, rather than mean NN anything in the Gricean sense, I ask two questions by way of developing the account further. Firstly, what is the relationship between the procedural meaning in Blakemore's account of expressives and the kind encoded by discourse connectives? Secondly, to what extent do we want to say that expressives mean anything at all? In answering these questions I aim to shed light on what expressive meaning is, and how it works.

Grammatical and Communicative Competences as one: a study on symbouletic modality

“…According to Carston (2002) the discussion about the nature of word meaning has gone with the view that most open-class words encode concepts, but the idea that words might not encode full-fledged concepts, but something like constraints, instructions for building concepts, or rules for use, has been gaining popularity recently (WILSON and SPERBER, 1993;BLAKEMORE, 1987BLAKEMORE, , 2002WILSON, 2014;WHARTON, 2009WHARTON, , 2015.…”

Reassessing the conceptual–procedural distinction

“…dog vs cur, violin vs fiddle, horse vs steed, and so on (Potts, 2007;Blakemore 2011Blakemore , 2015Gutzmann, 2015;Wharton, this issue). Use-conditional semantics should be particularly valuable in examining the contribution of these hybrid expressions to the interpretation of utterances as a whole.…”

La notion de pertinence au défi des effets émotionnels

“…propositionnel. Cette question est notamment récurrente au sein de la Théorie de la pertinence et se lie au problème, immédiatement connexe, des expressions « descriptivement ineffables », c'est-à-dire intraduisibles en contenus propositionnels (Blakemore, 2011 ;Wharton, 2015 ;de Saussure & Schulz, 2009), des « impressions » (Sperber & Wilson, 2015), essentiellement conçues comme liées à des effets de saillance ou de manifesteté (cf. infra), ou encore à celle des effets littéraires (Cave & Wilson, 2018).…”

“…Il ressort de cela, et d'autres observations (cf. Kleiber 2016, 123), que les expressifs sont déictiques : ce sont des « symptômes » au sens de Bühler (1934), et ils ressortissent au domaine du montré plutôt que du dit (Wharton 2015). Or ce mode « expressif » implique directement l'émotion, et c'est pourquoi il est crucial pour notre compréhension de la manière dont les effets de communication liés à l'émotion s'interprètent : « le mode exclamatif ou expressif, de manière indexicale, présente ou manifeste déjà l'émotion » (Kleiber, 2006 : 21).…”

“…Cela est évidemment spéculatif, mais il s'agirait de dire que la pertinence d'un effet émotionnel est atteinte lorsque la réponse expérientielle est elle-même atteinte, et cela de la manière la plus directe qui soit. Il est possible S'il est vrai que ces deux canaux se nourrissent mutuellement quand les deux types d'effets émergent, et échangeant de l'information au cours de l'interprétation d'un stimulus, cela signifie que l'interprétation fait intervenir simultanément, ou dans un ordre quelconque déterminé selon les différents cas de figure ci-dessus, non seulement une procédure de recherche de pertinence au sens cognitif, contrôlée par ce que la littérature appelle le module de lecture de l'esprit (mindreading module) ou la théorie de Une personne dont les procédures émotionnelles sont hautement activées sera davantage susceptible de voir ses états émotionnels reconnus et sélectionnés comme pertinents par autrui (Wharton, , 2015. Ces procédures sous-attentionnelles et non intentionnelles nous conduisent à saisir les états émotionnels, qu'ils soient communiqués de manière ostensive ou non-ostensive.…”