This paper is dedicated to Professor Camille Sandorfy on the occasion of his 65th birthdayM. B. ROBIN. Can. J . Chem. 63, 2032Chem. 63, (1985. This paper discusses the role of a* antibonding valence MO's in the electronic spectra of large molecules. Using the term value and antishielding concepts, molecular absorption patterns terminating at a* MO's are systematized and rationalized; the frequencies of such excitations correlate with the ground-state bond strengths of the bonds giving rise to the a* MO's. In unsaturated systems, the 7~ + a* and np + a* excitations can be distinguished on the basis of their term values. Confusion in the past regarding the existence of excitations to a* relates to the fact that a* MO's often can be totally mixed into the surrounding sea of Rydberg levels of the same symmetry, and for all practical purposes can cease to exist except as perturbations on the Rydberg levels. For nonpenetrating Rydberg manifolds there is little or no mixing with a* MO's of the same symmetry, setting the stage for the appearance of valence-shell excitations to a* in high-symmetry molecules which are analogous to the d + f inner-well giant resonances of atomic spectroscopy.M. B. ROBIN. Can. J. Chem. 63, 2032Chem. 63, (1985. Dans ce travail, on discute du r61e des OM de valence antiliante a* dans les spectres Clectroniques des grosses molCcules. Utilisant les concepts de valeur de terme et d'antiblindage, on systimatise et on rationalise les types d'absorptions molCculaires qui se terminent au niveau des OM a*; il existe une correlation entre les frCquences de telles excitations et les longueurs de liaisons dans I'Ctat atomique fondamental qui donne lieu aux OM a*. Dans les systkmes non-saturCs, on peut distinguer les excitations 7~ + a* des excitations np + a* en se basant sur leurs valeurs de terme. La confusion qui a Ct C observte dans le passe relativement a I'existence d'excitations vers les niveaux a* provient du fait que les OM u* peuvent souvent Ctre complktement confondues avec les niveaux de Rydberg de m&me symCtrie qui les entourent et, a toutes fins pratiques, elles cessent d'exister, except6 comme perturbations des niveaux de Rydberg. Pour les Ctats non-pCnCtrants de Rydberg, il y peu ou pas du tout de mtlange avec les OM a* de mCme symCtrie et ceci permet, dans les molCcules de haute symCtrie, de noter ]'apparition d'excitations des couches de valence vers les Ctats a* qui sont semblables aux rksonances @antes d + f de la spectroscopie atomique.[Traduit par le journal]