Key-words:antennae, autotomy, intraspecific interaction, regeneration, walking leg Aggressive behaviour occurs frequently in crayfish and commonly results in injuries to body appendages. This study aimed to evaluate injuries to antennae, chelae, and walking legs of juvenile signal crayfish after seven months of rearing at high stocking density. We suggest that the high incidence of antennae injuries (66.8%) is related to their delicate structure and exposed position, which makes them vulnerable to damage. Chelae were more frequently injured (45.5%) than walking legs (7.8-23.6%). Considering the robustness of these structures and the scarcity of animals with both chelae missing and/or regenerating (4.9%), it seemed that injured animals were often killed by less injured ones. Antennae of crayfish with a single injured chela were more frequently injured on the side of the body with the damaged chela, and a similar pattern was observed for walking legs. Expanding on previous research reporting a negative relationship only between incidence of chela injury and crayfish size, we found this relationship to be significant for all evaluated appendages. We hypothesize that any injury and accompanying regeneration may have significant impact on subsequent injuries, overall growth, and reproductive success, and may result in death through cannibalism.
RÉSUMÉ
Évaluation des blessures aux appendices de juvéniles d'écrevisse signal (Pacifastacus leniusculus) : relations et conséquences
Mots-clés :antenne, autotomie, interaction intraspécifique, régénération, pattes Le comportement agressif est fréquent chez l'écrevisse. Il aboutit souvent à des blessures aux appendices. Cette étude évalue les blessures aux antennes, pinces et pattes de juvéniles d'écrevisse signal après sept mois d'élevage à forte densité. Nous suggérons que la fréquence élevée des blessures aux antennes (66,8 %) est en relation avec leur structure fragile et leur position exposée, qui les rendent plus vulnérables aux blessures. Les pinces sont plus souvent endommagées (45,5 %) que les pattes (7,8-23,6 %). Considérant la robustesse de ces structures et la rareté des animaux auxquels les deux pinces manquent et/ou sont en régénération (4,9 %), il semble que les animaux blessés sont souvent tués par moins blessés qu'eux. Les antennes des écrevisses avec une seule pince blessée sont plus souvent blessées du même côté que celui de la pince endommagée et un schéma similaire est observé pour les pattes. En s'appuyant sur de précédentes recherches relatant une relation négative uniquement entre la fréquence des blessures aux pinces et la taille de l'écrevisse, nous trouvons cette relation également pour tous les appendices étudiés. Nous supposons que chaque blessure ou régénération liée peut avoir un impact significatif sur les dommages ultérieurs, croissance et succès reproductif et peut résulter en la mort par cannibalisme.