“…Les évaluateurs sont obligés de maintenir l'équilibre entre les délais d'analyse légaux et le caractère éventuellement partiel des données, entre l'efficacité thérapeutique et les incertitudes entourant la pathologie et la gravité de certaines maladies et enfin, entre la protection de la santé des individus, du public et les demandes du monde industriel. Les preuves fournies aux autorités de la réglementa-tion par les promoteurs forment parfois un ensemble déséquilibré d'études non contestées n'ayant pas fait l'objet d'une révision par un organisme indépendant (Angell, 2004 ;Abraham, 2003 ;Abramson et Starfield, 2005 ;Lexchin, 2007). Souvent, les données d'essais cliniques de base ne font pas le poids dans l'environnement consé-cutif de l'autorisation où tout un ensemble d'interactions humain-médicament, de la pharmacodynamie à la pharmacocinétique, en passant par la conformité, peuvent affecter les résultats d'un traitement.…”