2003. Dietary urea, exogenous estradiol-17β, and nitrogen utilization in Holstein steers fed a low-protein diet. Can. J. Anim. Sci. 83: 523-531. The Cornell Net Carbohydrate and Protein System model was used to formulate a low-protein mixed grass hay and corn diet predicted to create a ruminal N deficiency of 33% in 250-kg Holstein steers. Nitrogen metabolism, digestibility and metabolic status responses were compared between this control diet and a similar diet supplemented with 1.7% urea to compensate for the ruminal N deficiency. A 4 × 4 Latin square design was used to analyze main effects of diet and subcutaneous administration of 500 µg estradiol-17β (E 2 ) twice a day. Urea supplementation increased N intake from 60 to 93 g d -1 , improved N balance from 10.1 to 17.7 g d -1 , and improved total tract digestibility of N, neutral detergent fiber (NDF), organic matter (OM), and dry matter (DM) (all P < 0.05), but there was no effect of urea supplementation on total tract digestibility of non-structural carbohydrate (NSC) and N retention (percent of N intake). Plasma urea N increased fourfold (P < 0.05) and plasma insulin increased from 0.32 to 0.50 ng mL -1 (P = 0.06) when the urea diet was fed. Administration of E 2 did not alter N metabolism or plasma metabolites and insulin at either level of protein intake. It is concluded that supplementing a fiber-rich grass-hay-based diet with urea to achieve ruminal N balance increases digestibility of fiber fractions without altering dietary N utilization. Under these nutritional conditions the use of estrogenic growth promoters remains ineffective independent of ruminal N balance. . et Fox, D. G. 2003. Assimilation de l'urée alimentaire, de l'estradiol-17β exogène et de l'azote par les bouvillons Holstein recevant une ration pauvre en protéines. Can. J. Anim. Sci. 83: 523-531. Les auteurs ont recouru au modèle Cornell sur la concentration nette d'hydrates de carbone et de protéines pour préparer une ration pauvre en protéines à partir de foin de graminées mixtes et de maïs, de manière à induire une carence en N de 33 % dans le rumen de bouvillons Holstein de 250 kg. Ils ont ensuite comparé le métabolisme de l'azote, la digestibilité et la réaction globale du métabolisme pour la ration témoin et une ration identique, mais enrichie de 1,7 % d'urée afin de compenser la carence de N dans le rumen. Les effets principaux du régime et de l'inoculation sous-cutanée de 500 µg d'estradiol-17β (E 2 ) deux fois par jour ont été analysés selon un carré latin de 4 × 4. L'addition d'urée fait passer l'ingestion de N de 60 à 93 g par jour, améliore le bilan azoté (de 10,1 à 17,7 g par jour) et accroît la digestibilité globale de l'azote, des fibres au détergent neutre, de la matière organique et de la matière sèche par le tube digestif (P < 0,05 dans tous les cas), mais pas celle d'hydrates de carbone non structuraux ni la rétention d'azote (pourcentage de l'azote ingéré). Quand la ration contient de l'urée, la concentration de N uréique dans le sang augmente du quadruple (P < 0,05)...