The charge-exchange contribution to photoneutron emission is calculated in a relativistic model. The emission is regarded as a two-step process consisting of a direct electromagnetic knockout of a proton followed by a (p,n) charge-exchange reaction. The latter step is effected by the isovector components of the scalar and vector mean field optical potentials. A novel procedure, in which the pertinent integral is reduced to a simpler integral in combination with a differential equation, is adopted to evaluate the transition amplitude. We find that the charge-exchange contribution is comparable in magnitude to the direct contribution over a range of photon energies. There is some dependence on the optical and binding potentials used to calculate nucleon wave functions. As expected, the sum of direct and charge-exchange contributions is not sufficient to account for the observed cross sections, confirming the importance of including meson exchange and isobar currents. PACS Nos.: 25.20Lj, 25.40Kv, 24.10Jv Résumé : Nous utilisons un modèle relativiste pour calculer la contribution de l'échange de charge lors de l'émission de photoneutrons. Cette émission est vue comme un processus à deux étapes consistant en une expulsion (knockout) directe électromagnétique d'un proton, suivie d'une réaction d'échange de charge (p,n). Cette dernière étape est due à la composante isovecteur des potentiels optiques scalaire et vecteur en champ moyen. Nous utilisons une nouvelle procédure pour calculer l'amplitude de transition, où l'intégrale appropriée est réduite à une intégrale simple associée à une équation différentielle. Nous trouvons que la contribution d'échange de charge est comparable en grandeur à la contribution directe sur une plage d'énergie du photon. Le résultat dépend un peu des potentiels optiques et de liaison utilisés pour calculer les fonctions d'onde nucléoniques. Comme on pouvait s'y attendre, la somme des contributions directe et d'échange n'est pas suffisante pour expliquer les sections efficaces observées, ce qui confirme le besoin d'inclure l'échange de mésons et les courants isobariques.[Traduit par la Rédaction]