Sur la période de 1962 à 2000, les stratégies de momentum basées sur des indices sectoriels canadiens sont rentables particulièrement pour des horizons de formation et de détention de six mois. Le risque diminue de façon appréciable lorsque quatre secteurs d’activité plutôt qu’un seul sont considérés dans les portefeuilles extrêmes de gagnants et de perdants. Pour les portefeuilles couverts, le rendement anormal est légèrement supérieur au rendement total, de sorte que le risque mesuré par l’exposition aux trois facteurs de Fama et French n’explique pas la rentabilité des stratégies de momentum sectoriel. Ce résultat vaut lorsque le risque associé aux portefeuilles couverts est considéré constant ou lorsqu’il varie dans le temps. La comparaison des rendements des stratégies de momentum basées sur le rendement total, sur la composante spécifique et sur la composante factorielle du rendement, montre que l’essentiel du rendement des stratégies de momentum sectoriel provient de la composante spécifique.Momentum strategies based on TSE 300 sector indices have been profitable over the 1962-2000 period, especially for six-month formation and holding horizons. The risk decreases considerably when four sectors rather than only one are considered in the extreme winner and loser portfolios. For the long-short winner-loser portfolios, the abnormal returns are slightly higher than the total returns. This is consistent with the inability of the Fama and French three risk factors to explain the profitability of momentum strategies. This result holds when the risk associated with the long-short winner-loser portfolios is considered constant or when it varies through time. Comparison of the profitability of momentum strategies based on the total past return, on the specific component and on the factor component of return shows that most of the returns observed for the sector momentum strategies are generated by the specific component of returns