Competing views exist concerning the impact of geographical mobility on childbearing patterns. Early research shows that internal migrants largely exhibit fertility levels dominant in their childhood environment, while later studies find migrants' fertility to resemble more closely that of natives at destination. Some authors attribute the latter to adaptation, others claim the selection of migrants by fertility preferences. Moreover, shortterm fertility-lowering-effects of residential relocation have also been proposed and challenged in the literature. This paper contributes to the existing discussion by providing an analysis of the effect of internal migration on fertility of post-war Estonian female cohorts. We use retrospective event-history data and apply intensity regression for both single and simultaneous equations. Our analysis shows that first, the risk of birth for native residents decreases with increasing settlement size and the decrease is larger for higher-order parities. Second, it shows that migrants, whatever their origin, exhibit fertility levels similar to those of nonmigrants at destination. We also observe elevated fertility levels after residential relocations arising from union formation. Our further analysis supports the adaptation hypothesis. We find no evidence on (strong) selectivity of migrants by fertility preferences.Kulu, H., 2005, Migration et fe´condite´: un re´examen d'hypothe`ses concurrentes, Revue Europe´enne de De´mographie, 21: 51-87.Re´sume´. Les diffe´rentes e´tudes de l'influence de la mobilite´ge´ographique sur la constitution de la famille aboutissent a`des re´sultats contradictoires. Les premie`res recherches ont montre´que les migrants internes pre´sentaient des niveaux de fe´condite´comparables a`ceux qui pre´valaient dans l'environnement de leur enfance alors que des e´tudes poste´rieures font e´tat d'une fe´condite´des migrants ressemblant davantage a`celle de la population d'accueil. Certains auteurs attribuent cette observation a`un phe´nome`ne d'adaptation tandis que d'autres mettent l'accent sur un effet de se´lection des migrants en fonction de leurs choix de fe´condite´. De plus, certains travaux insistent sur le phe´nome`ne de baisse provisoire de la fe´condite´au moment du de´placement. Cet article apporte une contribution au de´bat en analysant l'effet des migrations internes sur la fe´condite´des ge´ne´rations fe´minines ne´es en Estonie apre`s la guerre. Nous utilisons des donne´es biographiques re´trospectives et appliquons une re´gression sur l'intensiteṕ our des e´quations simples et simultane´es. Notre analyse montre d'une part que la probabiliteÉ uropean Journal of Population (2005) 21: 51-87 Ó Springer 2005de naissance pour les personnes ne´es sur place est d'autant plus faible que la taille du lieu de re´sidence est importante et que cette relation est plus importante aux parite´s e´leve´es. D'autre part elle montre que les migrants, quelle que soit leur origine, pre´sentent des niveaux de fe´condite´comparables a`ceux des non-migrants du lieu d'...