COVID-19 has revealed new tensions and exacerbated old fragilities in global food systems, characterised by the systemic socioeconomic reliance on invisible, unpaid and devalued work. We argue that, in the same way environmental concerns have become integral to the Sustainable Food Systems agenda, a social reproduction approach, informed by geographies of care, are essential for a critical analysis and the search for alternatives. By linking analytical concepts to examples from social movements, the commentary calls for a paradigm shift and a new research agenda involving these critical perspectives on resilient and sustainable food systems.
RÉSUMÉLa pandémie de COVID-19 a révélé de nouvelles tensions et exacerbé d'anciennes fragilités dans les systèmes alimentaires mondiaux. Celles-ci se caractérisent par une dépendance socio-économique systémique à un travail invisibilisé, non-payé, et dévalué. Des préoccupations environnementales sont devenues partie intégrale du programme de Systèmes Alimentaires Durables. Nous postulons que, similairement, une perspective de reproduction sociale, fondée sur des géographies de care, est essentielle à la formulation d'une analyse critique et à la recherche d'alternatives. En connectant des concepts analytiques aux exemples tirés des mouvements sociaux, ce commentaire appelle à l'adoption d'un changement de paradigme et d'un nouveau programme de recherche qui tiendrait compte de ces perspectives critiques sur des systèmes alimentaires robustes et durables.