“…Les crises étudiées dans ces modèles sont donc celles où, parce qu'ils pensent que la politique de change devient intenable, les opérateurs préfèrent se désengager avant de subir une dépréciation de la valeur de leur actif, ce qui déclenche la crise. Les modèles de deuxième génération s'intéressent au caractère endogène de la politique économique (Bensaid et Jeanne, 1997;Buiter et ai, 1998;Obstfeld, 1994Obstfeld, , 1997) et aux épisodes de crises autoréalisatrices (Obstfeld, 1994;Ozkan et Sutherland, 1995;Flood et Marion, 2000). L'attaque spéculative se déclenche quand les marchés ne croient plus en la capacité des autorités monétaires à maintenir l'objectif de changes fixes, obligeant, de fait, celles-ci à dévaluer.…”