“…À l'inverse, la colonisation par des bactéries sélectionnées serait un facteur de risque accru pour l'asthme. L'impact de la colonisation bactérienne sur l'asthme et sur la survenue d'exacerbations, a été observé dans de nombreuses études avec des taux de colonisation allant de 12 à 61 % selon les résultats [43][44][45] soit (mucoviscidose, BPCO, ou asthme), la survenue d'une exacerbation sera associée à une modification du bactériote et du bactériome, voire du mycobiote et/ou du virome [8,9,11,14,31,33,34]. Cette dysbiose, largement étudiée en ce qui concerne la communauté bactérienne, moins documentée pour les micromycètes, les virus ou les phages, montre clairement son impact sur la fonction respiratoire, sur la réponse inflammatoire et immune locale, voire une association avec une réponse incomplète au traitement adapté à la pathologie pulmonaire [23].…”