“…La Chine, qui n'est pas un État côtier de l'Arctique, semble attentive au potentiel économique de la région (Ebinger et Zambetakis, 2009;Holslag, 2009;Spears, 2009;Lasserre, 2010a;Xing et Clark, 2010;Kapyla et Mikkola, 2013;Arnarsson et al, 2014;Alexeeva et al, 2015), et plus particulièrement à l'exploitation de ses gisements miniers (Lasserre, 2010a(Lasserre, , 2010b(Lasserre, , 2010c(Lasserre, , 2010dAlexeeva et Lasserre, 2013;Wright, 2013;Têtu, Pelletier et Lasserre, 2015;Têtu, Moffet et Lasserre, 2015). À cet effet, de nombreux chercheurs soulignent que l'allongement de la période de fonte de la banquise estivale arctique, conforme à bon nombre de modèles climatiques, rend plus accessibles les routes et sites d'exploration miniers de la région, notamment dans l'Arctique canadien et au Groenland, mais également en Russie et en Scandinavie (Lasserre, 2010b(Lasserre, , 2011Arnarsson et al, 2014, p. 88-104;Lasserre, 2014;Têtu, Pelletier et Lasserre, 2015;. Dans ce contexte d'ouverture relative des accès maritimes et du fait de l'importante demande domestique chinoise en matières premières, on souligne également que les entreprises chinoises du secteur extractif seraient en mesure d'effectuer des économies sur les coûts de transport maritime, et pourraient plus aisément accéder aux gisements miniers du Groenland et de l'Arctique canadien (Ebinger et Zambetakis, 2009;Chircop, 2011;Conley et al 2013;Alexeeva et Lasserre, 2013;Huang et Lasserre, 2013;Lasserre et Têtu, 2014;Alexeeva, Lasserre et Têtu, 2015;Hansen et al, 2016).…”