Présidente réseau international ALEC Depuis des années, le réseau international Amérique latine, Afrique, Europe, Caraïbes (ALEC), membre de l'ONU pour l'engagement social des Universités (UNAI) met en avant, par ses travaux et publications, la défense et protection des droits des populations vulnérables. Il ne pouvait en être autrement lors de son IV Congrès. Initialement prévu pour novembre 2020, la pandémie mondiale due au COVID 19 retarda, par deux fois, sa réalisation.La thématique choisie, celle des Aînés dans le Monde au XXI° siècle. Vivre ensemble allait, malheureusement s'avérer d'une actualité dramatique, en raison du choc sociétal mondial produit par l'extension d'une crise sanitaire inouïe. S'il s'agissait, dans un premier temps, de suivre la ligne directrice du réseau ALEC, la situation particulière à laquelle nous étions confrontés, était de nature à renforcer la responsabilité qui était la nôtre, à la fois en tant que personne et en tant que chercheur, de porter à la connaissance du plus grand nombre, les inégalités sociales, sociétales, sanitaires dont étaient victimes, pour un grand nombre d'entre elles, les personnes du troisième âge, en Europe, Amérique, Afrique ou ailleurs et tenter d'apporter notre contribution aux objectifs formulés dans l'Agenda 2030 pour que le vivre ensemble générationnel devienne une réalité tangible, construite dans un esprit de concorde.Réunissant des chercheurs de tous horizons et disciplines, mais aussi la société civile, des décideurs, des politiques, des militaires… le travail collectif mené au sein du IV Congrès du réseau international ALEC fondé sur un ensemble de devoirs sociétaux imposait, en conséquence, la formulation d'engagements durables pour une société plus humaine, égalitaire, inclusive. D'où la nécessité de créer des ponts entre les continents présents pour que les enjeux et les expériences singulières et/ou collectives exposées marquent clairement la volonté de tous de trouver des solutions à la précarité, à l'isolement, à l'exclusion et stigmatisation qui frappent certains de nos aînés, où qu'ils trouvent.La hausse de l'espérance de vie, considérée comme une victoire « sur les réalités biologiques » si elle pose la question cruciale du vieillir, doit faire prévaloir celle du « bien vieillir », à partir d'un quotidien digne et respectueux des droits de chacun. Aussi, quelles que soient les thématiques abordées, nombreuses, pendant les trois jours que dura le IV Congrès ALEC 1 , les participants, jeunes et moins jeunes s'appliquèrent à démontrer leur volonté commune d'une dynamique ouverte sur autrui et pour autrui.1 6, 7 et 8 septembre 2021.