To assess the relationship between predation risk perceived by elk (Cervus elaphus L., 1758) as evidenced by vigilance, we conducted focal animal observations in elk winter range. We stratified our observations in Glacier National Park, Montana, USA, and Waterton Lakes National Park, Alberta, Canada, in valleys with three wolf (Canis lupus L., 1758) population levels (Saint Mary Valley: no wolf; Waterton Valley: moderate wolf; North Fork Valley: high wolf). Although the lowest elk vigilance occurred in Saint Mary and the highest in the North Fork, our analysis revealed a complex picture. Our model included distance to forest edge, group size, distance to road, social class, and impediments to detecting and escaping wolves. In Saint Mary, none of the variables were significant. In Waterton, vigilance decreased as elk group size increased (p < 0.00001) and increased as impediments increased (p = 0.0005). In the North Fork, vigilance increased as group size increased (p = 0.03), bulls were more vigilant (p = 0.02), and the interaction between group size and impediments was significant (p = 0.03). Where a high wolf population existed, elk did not exhibit uniform or expected response to predation risk factors. High wolf presence may necessitate adaptive elk behaviour that differs from response to moderate wolf presence.Résumé : Afin d'évaluer le lien entre le risque de prédation perçu par les wapitis (Cervus elaphus L., 1758) tel qu'il est reflété par la vigilance, nous avons recueilli des observations sur des individus précis dans l'aire de distribution hivernale de l'espèce. Nous avons stratifié nos observations dans le parc national Glacier (Montana, États-Unis) et dans le parc national des Lacs-Waterton (Alberta, Canada) dans des vallées présentant trois niveaux de population de loups (Canis lupus L., 1758) (vallée de Saint Mary, aucun loup; vallée de Waterton, population modérée de loups; vallée de la North Fork, forte population de loups). Si la vigilance des wapitis la plus faible a été observée dans la vallée de Saint Mary, et la plus forte, dans la vallée de la North Fork, le portrait qui ressort de notre analyse n'en est pas moins complexe. Le modèle intègre la distance jusqu'à la lisière de la forêt, la taille du groupe, la distance jusqu'à un chemin, la classe sociale et les entraves à la détection des loups et à la fuite pour échapper à ces derniers. Aucune de ces variables n'était significative pour la vallée de Saint Mary. Dans la vallée de Waterton, plus la taille du groupe de wapitis était grande, plus la vigilance était faible (p < 0,00001), et plus les entraves étaient importantes, plus la vigilance était grande (p = 0,0005). Dans la vallée de la North Fork, plus la taille du groupe était grande, plus la vigilance était grande (p = 0,03), les mâles étaient plus vigilants (p = 0,02), et la relation entre la taille du groupe et les entraves était significative (p = 0,03). En présence d'une forte population de loups, les wapitis ne présentaient pas des réactions uniformes ou prévisibles aux facteurs de...