The dry seasons in the tropics often result in a scarcity of green fodder, which can negatively impact ruminant animal production. As such, the utilization of aquatic plants, which are abundant poses a threat to aquatic organisms and waterways, may be explored as a means of mitigating this shortage. This study aimed to assess the suitability of water hyacinth and its implication on the blood profile of West African Dwarf (WAD) goats. A total of 20 West African Dwarf goats, aged 1-1.5 years and having liveweight of 11 ± 0.42 kg, were fed water hyacinth for a period of 70 days. A five-treatment and four-replicate completely randomized design was employed, in which water hyacinth replaced cassava peels at varying concentrations (0%, 15%, 30%, 45%, and 60%) in the formulated diets, with Panicum maximum and sundried poultry droppings added each at 20% to make complete diets. Significant differences (P<0.05) were noted in the blood profile values of the experimental 6 -1 3 -1 animals (PCV:24.4-29.73%, RBC:7.75-13.8210 mm , WBC: 9.78-13.4810 mm ) and were within the normal ranges for healthy growing goats. Serum biochemical parameters obtained indicated that total protein (20.02g/L - 42.24g/L), albumin (11.40 – 25.00g/L), globulin (8.62 - 17.24g/L), and creatinine (1.00 - 2.13mg/dL), were significantly (P < 0.05) different across the treatments. WBC and Lymphocytes values obtained were indicative of healthy immune system in the animals. Conclusively, supplementation of the WAD goat's diet with water hyacinth at a 15% inclusion level in cassava peels and poultry dropping silage was tolerable, presented optimal hematological and serum biochemical indices and did not pose any health risk to the experimental animals and was thereby recommended as a suitable feed for goats for optimum production, especially in extended dry seasons.
Les saisons sèches sous les tropiques entraînent souvent une pénurie de fourrage vert, ce qui peut avoir un impact négatif sur la production animale de ruminants. Ainsi, l'utilisation de plantes aquatiques, dont l'abondance constitue une menace pour les organismes aquatiques et les cours d'eau, pourrait être explorée comme moyen d'atténuer cette pénurie. Cette étude visait à évaluer l'adéquation de la jacinthe d'eau et son implication sur le profil sanguin des chèvres West African Dwarf (WAD). Au total, 20 chèvres West African Dwarf, âgées de 1 à 1,5 ans et pesant 11 ± 0,42 kg, ont été nourries avec de la jacinthe d'eau pendant une période de 70 jours. Un plan complètement randomisé à cinq traitements et quatre répétitions a été utilisé, dans lequel la jacinthe d'eau a remplacé les pelures de manioc à des concentrations variables (0 %, 15 %, 30 %, 45 % et 60 %) dans les régimes alimentaires formulés, avec Panicum maximum et crottes de volailles séchées ajoutées chacune à raison de 20% pour constituer des régimes complets. Des différences significatives (P< 0,05) ont été notées dans les valeurs du profil sanguin des animaux de laboratoire (PCV : 24,4-29,73 %, RBC : 7,75- 6 -1 3 -1 13,82x10 mm , WBC : 9,78-13,48x10 mm ) et se situaient dans les limites plages normales pour des chèvres en bonne santé. Les paramètres biochimiques sériques obtenus ont indiqué que les protéines totales (20,02 g/L - 42,24 g/L), l'albumine (11,40 – 25,00 g/L), la globuline (8,62 - 17,24 g/L) et la créatinine (1,00 - 2,13 mg/dL) , étaient significativement (P < 0,05) différents selon les traitements. Les valeurs de leucocytes et de lymphocytes obtenues indiquaient un système immunitaire sain chez les animaux. En conclusion, la supplémentation du régime alimentaire de la chèvre WAD avec de la jacinthe d'eau à un niveau d'inclusion de 15 % dans les pelures de manioc et l'ensilage de volaille était tolérable, présentait des indices hématologiques et biochimiques sériques optimaux et ne posait aucun risque pour la santé des animaux de laboratoire et a donc été recommandée comme un aliment adapté aux chèvres pour une production optimale, notamment lors des saisons sèches prolongées.