The Shadow of Terrorism: Competing Identities and Loyalties among Tamil Canadians

Abstract

Allegations of terrorism have caused immigrant populations to be questioned with respect to their political identities and their national loyalties. Even among populations that have been raised primarily in their country of settlement, there is a concern regarding their level of attachment to the homeland. The process by which these second generation populations determine their loyalties and identities is complex and dynamic. This paper examines how Tamil Canadians negotiate both their personal and political identities in a charged environment, particularly following the designation of the Tamil Tigers as a terrorist organization. Based on in-depth interviews conducted with second-generation Sri Lankan Tamils in Toronto, the paper explores how the members of the diasporic community negotiate their Canadian and Tamil identities, and the process through which they determine their loyalties between Sri Lanka—their homeland—and Canada—their country of settlement. Suite à des allégations de terrorisme, des populations immigrantes se sont vu questionner sur l’engagement de leur identité politique et de leur loyauté nationale. Même chez les personnes ayant grandi principalement dans leur pays d’accueil, il demeure une inquiétude quant à leur attachement au pays d’origine. Le processus par lequel ces populations de seconde génération déterminent leur engagement est complexe et dynamique. Dans cet article, nous examinons comment les Canadiens tamouls négocient une identité composite, à la fois sur le plan personnel et politique et dans un environnent complexe, en particulier après la désignation des Tigres tamouls comme organisation terroriste. À partir d’entrevues réalisées en profondeur auprès de Tamouls sri lankais de seconde génération vivant à Toronto, nous explorons dans cet article comment les membres de la diaspora négocient leur double identité canadienne et tamoule, ainsi que le processus par lequel ils déterminent leur loyauté envers le Sri Lanka — leur pays d’origine — et le Canada — leur pays d’accueil.

“Who are we without the war?”: The evolution of the Tamil ethnic identity in post-conflict Sri Lanka

“…Their rationale for homeland political engagement was cited primarily as a feeling of connection to the homeland based on a shared ethnic identity, and a desire to protect the homeland from a threat to this identity (e.g. Thurairajah, 2012Thurairajah, , 2017. But what ethnic identity are they connecting to?…”

Hybridity and integration: a look at the second-generation of the Sri Lankan Tamil diaspora in Toronto

“…Canada began to receive Tamil migrants from Sri Lanka in 1983 after a mass exodus that followed extreme violence and murders of Tamil civilians in what is now known as "Black July" (O'Neill, 2015). For the most part of the 1990's, Sri Lanka quickly rose to become one of the top five source countries for immigration to Canada (Thurairajah, 2011). Many of these immigrants arrived in Canada as refugees, with the remaining migrants arriving through the family class category.…”

Au-delà d’une fenêtre d’opportunité ? Expliquer le (re)cadrage des actions collectives de la diaspora tamoule depuis 2009

“…Indépendant depuis 1948, le Sri Lanka a connu un nombre considérable d'émeutes et de violences, notamment entre Cinghalais et Tamouls 1 . Si certains chercheurs remontent à la colonisation britannique de cette île afin de situer le conflit entre ces deux groupes ethniques (Thurairajah, 2011), d'autres se penchent plutôt sur l'indépendance du pays dans les années 1940 (Wayland, 2004), ainsi que sur le Sinhala Only Act introduit dans les années 1950 2 . Pour contrer les mesures discriminatoires proposées par cette loi, des organisations militantes tamoules commencent à voir le jour (Thiranagama, 2014).…”

“…Cette loi facilite la mise en place de mesures discriminatoires à l'égard de la communauté tamoule sri lankaise, notamment en faisant du cinghalais la seule langue officielle du pays. Par conséquent, le nombre d'employés tamouls dans la fonction publique diminue considérablement et les changements de politiques d'admission dans les écoles compliquent l'accès à l'éducation chez la population tamoule (Wayland, 2004 ;Thurairajah, 2011). tamoul, revendiquant fermement la création d'un État tamoul (Chalk, 1999 ;Van de Voorde, 2005 ;Orjuela, 2012 ;Thiranagama, 2014). En juillet 1983, des affrontements entre des militants des LTTE et des soldats cinghalais à Colombo donnent lieu à des émeutes qui se multiplient par la suite et se propagent ailleurs dans le pays.…”