Can. J. Chem. 66,584 (1988). The 'H nuclear magnetic resonance spectra of the a-methyl, cis and trans-P-methyl, 4-methyl, and P,P-dimethyl styrenes are analyzed to yield long-range proton-proton coupling constants. With the assumptin that the internal rotational potential for styrene in the gas phase is unaltered in solution, a consistent treatment of over 40 of the long-range coupling constants is given in terms of the known coupling mechanisms. Expectation values of sin' 0, where 0 is the angle of twist about the exocyclic carbon-carbon bond, are presented for these molecules. These are compared with theoretical potentials at the 6-3 1G level of molecular orbital theory. The present data indicate rather larger average twist angles than those in the literature. The extrema (at 0 = 0" and 90") in the angle dependent long-range coupling constants appear to be rather smaller in magnitude than are theoretical values obtained from valence bond and molecular orbital approaches.TED SCHAEFER, RUDY SEBAST~AN et GLENN H. PENNER. Can. J. Chem. 66,584 (1988). On a analyse les spectres en resonance magnttique nucltaire du 'H des a-methyl, P-methyl-cis et -trans, mtthyl-4et P,P-dimethyl styrknes afin d'en tirer les constantes de couplage proton-proton A longue distance. En faisant I'hypothkse que le potential A la barrikre interne du styrene est le mZme en phase gazeuse qu'en solution, on peut traiter d'une faqon consistante plus de 40 constantes de couplage A longue distance en fonction des mecanismes connus de couplages. Pour ces moltcules, on presente les valeurs attendues pour sin2 0 , dans lesquelles 0 est I'angle torsion autour de la liaison carbone-carbone exocyclique. On les compare aux potentiels calculCs par la thiorie des orbitales mol&culaires au niveau 6-3 1 G. Les donnCes obtenues dans notre travail suggkrent que les angles moyens de torsion sont plus grands que ceux rapportts dans la litttrature. Les amplitudes des valeurs extremes ( A des valeurs de 0 de 0" et de 90") dans les constantes de couplage A longue distance qui dependent de I'angle semblent stre plus faibles que celles que nous laissent prevoir les approches des liaisons de valence et des orbitales.[Traduit par la revue]