We develop a finite-sample procedure to test the beta-pricing representation of linear factor pricing models that is applicable even if the number of test assets is greater than the length of the time series. Our distribution-free framework leaves open the possibility of unknown forms of non-normalities, heteroskedasticity, time-varying correlations, and even outliers in the asset returns. The power of the proposed test procedure increases as the time-series lengthens and/or the cross-section becomes larger. This stands in sharp contrast to the usual tests that lose power or may not even be computable if the crosssection is too large. Finally, we revisit the CAPM and the Fama-French three factor model. Our results strongly support the mean-variance efficiency of the market portfolio.
JEL classification: C12, C14, C33, G11, G12 Bank classification: Econometric and statistical methods; Financial markets
RésuméLes auteurs élaborent une procédure permettant de tester, en échantillon fini, la représentation des coefficients bêta donnés par les modèles linéaires d'évaluation factorielle, et ce, même si le nombre des actifs dépasse celui des valeurs de la série chronologique. Leur cadre autorise des formes inconnues de distribution autres que la loi normale ainsi que la présence d'hétéroscédasticité, de structures de corrélation variables dans le temps, voire de rendements aberrants. La puissance de la procédure s'accroît avec l'allongement de la série chronologique et la hausse du nombre des actifs. Cette propriété tranche avec les limites des tests habituels, qui perdent de leur puissance ou peuvent même devenir inexécutables si le nombre des actifs est trop élevé. Pour finir, les auteurs réexaminent le modèle d'évaluation des actifs financiers et le modèle trifactoriel de Fama et French. Leurs résultats indiquent clairement que le portefeuille de marché se situe sur la frontière efficiente dans le plan moyenne-variance.